Publicité
Réservé aux abonnés

L’eau, nouveau casse-tête de l’industrie française

L’industrie utilise l’eau aussi bien pour le nettoyage que la confection de certains produits, aliments ou boissons, ainsi que pour le refroidissement des usines et le transport de la chaleur. franco lucato - stock.adobe.com

ENQUÊTE - Chimie, agroalimentaire, microprocesseurs… L’accès à la ressource, qui se raréfie, est un défi supplémentaire pour les entreprises du secteur.

Il n’a pas eu l’écho de l’affrontement autour de la mégabassine de Sainte-Soline. Mais au printemps dernier, l’abandon par le groupe Le Duff de son projet d’usine Bridor à côté de Rennes n’est pas passé inaperçu dans le landerneau des industriels. Le projet qui devait créer 500 emplois non délocalisables faisait l’objet de vives contestations pour sa consommation en eau - 200.000 m³par an - jugée «astronomique» par les opposants. Devant la fronde et la perspective de recours interminables, Le Duff a jeté l’éponge. La contestation, STMicroelectronics y est également confronté sur son site de Crolles à côté de Grenoble, où l’implantation d’une nouvelle usine de galettes pour semi-conducteurs, à côté de l’existante, suscite la défiance de certains activistes et l’inquiétude de quelques élus locaux à cause des prélèvements d’eau sur place.

Les deux exemples illustrent la place centrale prise par cette matière première au même titre que l’énergie, la main-d’œuvre ou les métaux. «Il y a un avant…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

L’eau, nouveau casse-tête de l’industrie française

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
18 commentaires
  • Tatouzou

    le

    La France ne manque pas d'eau douce, il ne faut pas s'affoler, il y a toujours eu des sécheresses, qui vident les nappes phréatiques, suivies d'années très pluvieuses qui les rechargent. Des ouvrages hydrauliques sont nécessaires pour desserrer la contrainte des sécheresses, notamment dans certains bassins versants, parce qu'il est difficile et coûteux de transporter de grandes quantités d'eau, et utile de pouvoir stocker les excédents saisonniers. On a toujours fait ça dans tous les pays depuis des millénaires, et la faune sauvage s'est adaptée.

  • Lasko

    le

    Chez les industriels de la chimie et de l'agro-alimentaire (qui utilisent de l'eau de bâche et non de l'eau potable), cette eau sert en grande partie à alimenter les échangeurs de chaleur (et aussi pour fabriquer de la vapeur vive).On peut accepter de consommer moins d'eau mais cela veut dire qu'on accepte de la rejeter plus chaude dans l'environnement - ou alors il faut accepter de baisser la production (et donc d'augmenter les coûts de fabrication; lesquels seront répercutés sur le consommateur).

  • EmmanuelCommentaires

    le

    Bah si c’est important il faut s’en occuper et nous trouverons les solutions. En France il y a tellement d’eau partout qui fuit !

À lire aussi