Formation post-bac : bachelors à l’étranger, les nouvelles prépas

Partir faire son premier cycle à l’étranger permet d’intégrer ensuite une école de commerce en France par la voie des admissions internationales.

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Paris, le 6 octobre. Réunies à l’ambassade du Canada, les universités québécoises renseignent les Français désireux d’aller étudier au Québec.
Paris, le 6 octobre. Réunies à l’ambassade du Canada, les universités québécoises renseignent les Français désireux d’aller étudier au Québec.
© Hugo AYMAR/HAYTHAM-REA

Temps de lecture : 7 min

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Tout sauf la prépa. Si Léa* hésite encore entre McGill, HEC Montréal et l'université Concordia, il est au moins une chose dont elle est certaine : elle ne passera pas deux ans, voire trois, « à bachoter et se faire humilier par des profs ». En première dans un lycée international de la région parisienne, Léa est pourtant ce qu'on appelle une élève sérieuse. Elle a de bonnes notes, un parcours cohérent et l'envie depuis longtemps de faire une école de commerce. Elle a les capacités d'être acceptée dans les meilleures classes préparatoires ECG de Paris. Oui mais voilà, elle a vu son frère et ses sœurs partir étudier à l'étranger juste après le bac. Et revenir trois ans plus tard avec des souvenirs plein la tête, un anglais parfait et un bachelor de renommée mondiale. Ce diplôme de niveau...

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Commentaires (3)

  • DavidHK

    Mes enfants sont nés et ont grandi à l’étranger - Asie pacifique, Europe et royaume uni - ont été au début dans des lycées français puis je les ai mis dans des écoles internationales.
    Ayant moi même subi la prépa HEC, je leur ai fortement déconseillé ce cursus. Ils ont depuis rejoint les universités britanniques à leur grande satisfaction. À l’inverse, pour obtenir plus de 42/45 au international baccalaureate, note requise pour le gratin des universités, ils ont bossé en première et terminale (enfin, dans les classes équivalentes) autant que j’ai bossé en prépa, et sans comparaison avec ce que doivent faire les élèves français pour leur mention TB bac. Mais avec un soutien et une bienveillance des profs et de leurs camarades sans commune mesure.

  • guy bernard

    Ce qu'il faut noter, ce sont les exigences en mathématiques, auxquelles j'ajouterai les carences en méthodologie, sans parler, bien évidemment des langues et d'autres disciplines accessoires chez nous : le sport, le théâtre, la chanson, etc.
    Et inutile de faire valoir notre culture, mon neveu issu d'universités américaines connaît mieux le siecle des Lumières que moi, et aussi que beaucoup d'autres.
    On cite parfois Camus ? Ils en connaissent les pieces et les ont jouées ; Ravel, ils sont intarissables, etc.

  • nominoe

    Ce que ne dit peut être pas cet article, c'est le presque certain déclassement de valeurs, d'attrait de nos prépas, grandes écoles et universités d'antan. Nos petits français arrivent sur les premières marches universitaires avec un niveau scolaire très moyen du fait des baisses de contenus et de qualités de notre enseignement secondaire public gauchiste. De plus, certaines de nos universités sont totalement orientés sur des enseignements importés directement des universités gauchistes américaines comme le wokisme, qui n'offrent que peu d'intérêt pour les recruteurs futurs du monde professionnel. Alors, finalement, les jeunes qui optent massivement pour partir à l'étranger commencent leur vie par un gros endettement tout en fuyant les affres de Parcours Sup et notre décroissance universitaire et scolaire. Certes ils parleront une ou plusieurs langues étrangères, ils gagneront plus de notoriété que leurs petits copains engoncés dans le regressisme universitaire français politisé à outrance et en plus ils pourront même se payer une année de césure pour voyager ou pour une cause humanitaire. Le seul côté positif c'est Erasmus, qui n'apporte malheureusement que peu d'aides financières (bourses) pour compenser tous les frais d'éloignement et de voyage.