Formations post-bac : la ruée vers les licences et masters de droit

Riche en débouchés – juriste en entreprise, notaire, avocat, magistrat, conseil, journaliste… –, de plus en plus demandé, ce cursus peut être très sélectif.

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Le Master Droit des affaires de Paris-Dauphine est si réputé que son nom de code – 214 – suffit pour le désigner.
Le Master Droit des affaires de Paris-Dauphine est si réputé que son nom de code – 214 – suffit pour le désigner.
© Lea MICHAELIS/REA

Temps de lecture : 5 min

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Des amphis pleins à craquer, des retardataires assis sur les marches et dans les couloirs, des étudiants perdus entre les salles de TD… Nathan avoue avoir été « intimidé » en arrivant à la fac de droit de Montpellier : « Nous étions plus d'un millier à débarquer du lycée, sans avoir les codes de l'université, il fallait jouer des coudes pour trouver une place. C'était presque une épreuve en soi. » Trois semaines plus tard, le problème était résolu. En janvier, les participants étaient même « clairsemés » dans certaines salles. La raison ? Abandons et réorientations, nombreux la première année. Selon le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en 2021-2022, à Montpellier, 24 % des inscrits en L1 ont laissé tomber le cursus en cours de route.

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Commentaires (4)

  • familly

    C'est normal, parce qu'avec l'esprit tordu qu'a l'être humain, c'est dans cette discipline qu'il a le plus de chose à modifier, arranger en bien ou en mal d'ailleurs ! N'appelle-t-on pas ça faire de la jurisprudence ?

  • Croix du Sud

    Qu’il manque d’infirmiers, de médecins, d’ingénieurs, de techniciens…
    Toutes les professions qui brassent l’air et l’argent ont la cote auprès des jeunes.
    Dure va être la re-industrialisation de la France promise par les politiques. La balance du commerce extérieur n’a pas fini de se creuser.

  • baboupepito

    Il faudra en effet beaucoup de monde pour soutenir et défendre " les wokes". Nos grandes écoles d'ingénieurs et ingenieures vont etre désertées