Publicité
Réservé aux abonnés

Hugo Duminil-Copin, médaillé Fields: «Je ressens des émotions très fortes lorsque je fais des maths»

«Il y a un vrai travail de démystification à faire. Je suis d’accord avec la recommandation du Conseil scientifique consistant à introduire les notions difficiles plus tôt, dans des versions simplifiées, pour aller ensuite vers le complexe», confie Hugo Duminil-Copin. FABRICE COFFRINI/AFP

ENTRETIEN - Alors que les écoliers français enregistrent des résultats catastrophiques en maths, le professeur normalien revient sur son parcours scolaire et sa passion pour la discipline.

Normalien, professeur à l’université de Genève, Hugo Duminil-Copin, 38 ans, a reçu l’an dernier la médaille Fields - équivalent du prix Nobel en mathématiques - pour ses travaux sur les probabilités et le hasard. Retour sur son déclic et son amour pour les maths.

LE FIGARO. - Diriez-vous que vous étiez prédestiné, socialement et culturellement, à faire des mathématiques?

Hugo DUMINIL-COPIN. - Mon père était prof de sport, ma mère danseuse, puis directrice d’école. Ils m’ont donné le goût de l’apprentissage et de la méthode. Avoir des parents enseignants aide forcément pour faire des études longues. Mais je n’avais aucune raison d’aller vers les sciences et les maths. Mon déclic, d’ailleurs, a été tardif. Au collège, je voulais devenir handballeur professionnel! J’ai fait beaucoup de sport, du hand, du volley, du badminton, de la natation… Mon père nous encourageait, mon frère et moi, à tester différents sports. Se retrouver à chaque fois dans la position de débutant permet d’apprendre à dépasser…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Hugo Duminil-Copin, médaillé Fields: «Je ressens des émotions très fortes lorsque je fais des maths»

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
2 commentaires
  • Ririmarivaux

    le

    Un expert des probabilités vantant la rationalité de la vaccination sous l'angle de la dangerosité. Sous l'angle de l'utilité, il eut été pertinent de savoir quelle est la probabilité de subir une forme grave de cette maladie par tranches d'âge, rendant par là, incongru la vaccination pour de nombreuses personnes. La rationalité de 1er niveau (= le bon sens) a été perdue. Il faut retourner à l'école des situations à penser.

  • guilmaille gaston

    le

    Hugo a le profil classique, du normalien, fils de profs....l’education Des parents.! ´

À lire aussi