Maths: venue de Singapour, une méthode d’apprentissage efficace, mais boudée en France
DÉCRYPTAGE - Dans la méthode de Singapour, l’enseignement suit une progression simple: concret, imagé, abstrait.
«La méthode de Singapour, c’est ce que l’on pratiquait en France avant l’arrivée des mathématiques modernes», souffle un recteur. Révolution pédagogique ou retour au bon sens? Depuis que Singapour, cité-État d’Asie de 5,6 millions d’habitants, caracole en tête des classements internationaux Pisa et Timss (Trends in International Mathematics and Science Study), les pays du monde entier lorgnent cette méthode d’apprentissage des maths, fondée sur la manipulation et l’expérimentation.
«Deux principes mis en application par Maria Montessori dès le début du XXe siècle», rappelle Jean Nemo, fondateur de la Librairie des écoles, qui a édité en 2008 La Méthode de Singapour, un manuel scolaire décliné de la grande section de maternelle au CM2. Ce passionné de pédagogie est adepte des pédagogies «explicites», qu’il s’agisse d’apprentissage de la lecture ou de mathématiques.
«Modéliser» les situations
Dans la méthode de Singapour, l’enseignement suit une progression simple: concret, imagé, abstrait. En primaire, l’enfant mesure…
Droitier 81
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Il faut supprimer tous les délires des soixante-huitards qui ont gangréné toute l’institution. Une rupture radicale.
MARIANNE MONDIALE DE FRANCE
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La méthode Montessori est excellente. Singapour a repris une grande partie des mes idées plus jeunes. Donc, je n’ai pas suivi leur évolution. Mais en 2005, c’était excellent. -
Pour le redoublement, c’est contrairement avec l’esprit Singapour ou Montessori qui valorise l’élève et accepte les temps perdues comme nécessaire aux besoins d’apprentissage des élèves. -
Il utilise mes idées, mais n’a rien compris à l’éducation de masse. Il est nul et à blacklister. Les fans du redoublements sont toujours racistes. C’est l’outil des racistes et de l’extrême droite en déguisement social. J’en suis un témoin survivant.
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MMF
Content ou pas content
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Les choses simples ne sont pas « progressistes », notre éducation nationale n’est pas pour la simplicité mais pour des constructions purement intellectuelles qui ne fonctionnent pas. Il y a trop d’administration et pas assez de simplicité.