A Paris, la Chine pousse les murs de la Cité internationale universitaire
Un nouveau pavillon, la Fondation de Chine, ouvrira bientôt ses portes pour accueillir 300 étudiants et chercheurs. Imaginé par le cabinet d'architectes Coldefy & Associés sur l'une des dernières emprises vacantes de l'immense Cité universitaire, l'édifice se joue des contraintes techniques.
Par Laurence Albert
C'est la dernière-née des fameuses « maisons » qui font tout le charme et la particularité de la Cité internationale universitaire de Paris (CIUP). La Fondation de Chine ouvrira ses portes dans quelques semaines, dans la parcelle sud du campus, le long du périphérique. Imaginé par le cabinet d'architectes Coldefy & Associés, lauréat du concours en 2017, cet édifice de sept étages, tout de brique grise, de bois et de verre, accueillera 300 étudiants, chinois ou d'autres nationalités.
« Le concours posait quelques conditions : il fallait penser un bâtiment ambitieux du point de vue climatique, mais aussi imaginer une architecture qui respecte l'histoire du pays et insuffle des éléments de la culture chinoise », détaille Thomas Coldefy, le directeur de l'agence du même nom, qui a travaillé avec un architecte chinois. Peuplé de coursives, de jardins suspendus, et de moucharabieh propices aux jeux de lumières, le bâtiment se veut une réinterprétation du « tulou », cet habitat traditionnel de terre crue de la province du Fujian. « Nous avons repris les codes. Le tulou étant de forme arrondie, nous l'avons étiré en forme d'ellipse pour l'adapter aux nombreuses contraintes du site », explique Marc Franco, architecte associé.
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