Face au manque d'ingénieurs, CentraleSupelec cherche à élargir son recrutement
Confronté à un vivier limité, CentraleSupelec mise sur les étudiants étrangers et les nouveaux bachelors pour « doubler le nombre de diplômés » d'ici à dix ans. Pour ces formations post-bac, les tarifs sont nettement plus élevés que ceux du traditionnel diplôme qui, eux aussi, pourraient évoluer.
Comment répondre aux besoins de réindustrialisation et former plus d'ingénieurs avec un budget constant. C'est le défi des grandes écoles publiques, à l'instar de CentraleSupelec. L'établissement veut élargir son recrutement en attirant des étudiants internationaux sur de nouvelles formations, « coûteuses mais autofinancées ».
« On est passés de 800 à 970 élèves depuis 2018, en serrant la gestion et avec une subvention publique constante, mais ce sera compliqué d'aller au-delà sans soutien public supplémentaire, avec des frais de scolarité de 3.500 euros par an », explique le directeur général de CentraleSupelec, Romain Soubeyran, dans un entretien aux « Echos ».
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