«Un élève radicalisé, on en fait quoi?»: à l’école, les profs dans l’impasse
DÉCRYPTAGE - Les enseignants, qui ne peuvent décider d’une exclusion, attendent les «mesures spécifiques» promises par Gabriel Attal.
«Sortir (les élèves radicalisés) de nos établissements scolaires.» Un mois après l’annonce choc du ministre de l’Éducation sur un plateau de télévision, dans les jours qui ont suivi l’assassinat du professeur Dominique Bernard par un terroriste islamiste, les précisions se font toujours attendre quant au sort réservé à ces élèves «radicalisés». Le droit à l’éducation et l’obligation de formation jusqu’à 18 ans sont inscrits dans la loi. Et lorsqu’une exclusion définitive est prononcée, à l’issue d’un conseil de discipline, l’élève doit être rescolarisé dans un autre établissement.
«S’il s’agit d’apologie du terrorisme, on décroche son téléphone pour prévenir le collègue qui va accueillir l’élève. Mais on ne l’écrit nulle part», explique un chef d’établissement. Aujourd’hui, 183 élèves ayant menacé des enseignants ou fait l’apologie du terrorisme lors de l’hommage à Dominique Bernard n’ont pas fait leur retour en classe. Ils attendent leur conseil de discipline. Dans leur cas, le procureur…
Minou 007
le
On le met a la porte de l'établissement et sans commentaires car de toute façon il finira ses jours en prison!!!
Marcel Rionfubel
le
Les pro chinois ont la réponse !
anonyme
le
Un élève radicalisé on en fait quoi ?
Mais on le garde voyons, voyons....c est un futur prix Nobel de Chimie option " Explosif "......