Les compagnies pétrolières, mauvaises élèves de la transition énergétique Contenu réservé aux abonnés
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Selon un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie, le secteur pétrolier et gazier va devoir en faire beaucoup plus si l'on veut tenir les engagements climatiques. Il va notamment devoir consacrer la moitié de ses dépenses en capital aux énergies propres d'ici à 2030... contre 2,7 % aujourd'hui.
Par Nicolas Rauline
Les pétroliers et les gaziers vont devoir en faire beaucoup plus pour soutenir la transition énergétique. Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié ce jeudi, 1,2 % des investissements dans les énergies propres proviendraient aujourd'hui des entreprises du secteur. Et 60 % de ces investissements pétrogaziers dans les renouvelables proviendraient de quatre entreprises, toutes européennes (Equinor, TotalEnergies, Shell et BP). Dans son ensemble, le secteur consacre seulement 2,7 % de ses dépenses en capital aux énergies propres (environ 20 milliards de dollars en 2022), quand il faudrait monter à 50 % d'ici à 2030.
Le rapport, publié quelques jours seulement avant l'ouverture de la COP28 à Dubaï , rappelle que la production, le transport et le traitement du secteur pétrogazier génèrent à eux seuls près de 15 % des émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie au niveau mondial. Soit l'équivalent de l'ensemble des émissions liées à l'énergie aux Etats-Unis.
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