Immobilier : les notaires traversent leur plus grave crise depuis trente ans Contenu réservé aux abonnés
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Les études notariales souffrent du coup de frein sur le marché de l'immobilier, une activité qui pèse pour plus de moitié dans leur pratique. Les plans de licenciements se font plus nombreux et frappent notamment de prestigieux offices parisiens.
Par Elsa Dicharry
Gel des embauches et des salaires, plans de licenciements et parfois même cessations de paiements… Les études notariales souffrent de façon quasi inédite en France. Elles pâtissent de la crise de l'immobilier - un secteur qui porte leur activité à hauteur de près 57 % en moyenne, selon l'Autorité de la concurrence. Le reste concernant des actes liés au droit de la famille - mariages, divorces, transmissions, successions…
« ll faut remonter à il y a trente ans pour retrouver une période aussi difficile pour la profession », confirme Edouard Grimond, notaire à Lille et porte-parole du Conseil supérieur du notariat (CSN).
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