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Comment de grands sites industriels condamnés renaissent de leurs cendres

Deux employés Cartol. Adrien Auzanneau / Hans Lucas / pour Le Figaro

REPORTAGE - Dans les Deux-Sèvres, plusieurs PME se sont installées sur l’ancien site industriel d’Heuliez. Pas à pas, l’activité reprend.

En novembre 2013, après plusieurs redressements judiciaires, des reprises sans lendemain, bien des mensonges, agrémentés de bruyants bras de fer politiques, l’équipementier automobile Heuliez, symbole industriel poitevin, baissait le rideau. Le site, où avaient travaillé jusqu’à près de 3000 personnes, se vidait, laissant les élus locaux, sonnés, veiller sur les 30 hectares de bâtiments construits à deux pas du centre de la petite ville de Cerizay.

Philippe Roy s’en rappelle bien. Cet homme tranquille habite la bourgade de 4000 habitants, où a été fondé dans les années 1920 le fabricant de carrioles Heuliez. Opérateur de presse depuis 1989, il a connu la grande époque, où le bureau d’études de l’entreprise rivalisait avec les centres de recherche parisiens des constructeurs, tandis que les ateliers produisaient des pièces en série pour Peugeot, Renault, Opel… Licencié une première fois en 2010, lors de la scission du groupe, rappelé en 2011, à nouveau remercié en 2012, l’ouvrier a fini par…

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1 commentaire
  • Cece

    le

    Merci à tous ces salariés qui ont oeuvré, malgré la défaillance de leur dirigeants, à ce qu’aujourd’hui les petites voitures mia roulent toujours en grand nombre. Il s’en est vendu 1250 exemplaires aujourd’hui collector. La doyenne atteint plus de 320000km avec sa batterie 12kwh d’origine, la mienne plus de 240000km depuis 12 ans, et la maintenance peut se faire soi-même, avec l’aide des anciens salariés qui n’ont pas oublié que leur production était faite pour durer.
    Sortie fin 2011 avec 15 ans d’avance sur son temps, la mia reste d’avant garde sur le créneau tant attendu des petites voitures électriques populaires pour les petits trajets ruraux quotidiens, la Deuche de nos grands-parents!

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