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Déjà en crise, le bâtiment s’attend au pire en 2024

Au-delà des chiffres d’activité, le ralentissement de la construction commence pourtant à se faire sentir sur la santé des entreprises. 621794246/Phoophinyo - stock.adobe.com

L’activité devrait être en recul de 5,5 % l’année prochaine, ce qui risque de faire disparaître 90 000 emplois.

«Pour 2024, l’entrée en récession devient inévitable dans le bâtiment.»Olivier Salleron, le président de la Fédération française du bâtiment (FFB), est très pessimiste sur l’avenir à court terme du secteur. L’année 2023 devrait déjà être légèrement négative pour l’ensemble de la profession, avec un recul attendu de l’activité de 0,6 %, selon des prévisions de la FFB. Mais la vraie chute sera pour 2024, avec une dégringolade de 5,5 %.

Olivier Salleron pointe depuis de nombreux mois la cause principale de cette crise: la construction de logements neufs, qui pèse plus du quart de l’activité du bâtiment. «Elle s’est avérée particulièrement violente dès 2023, se lamente le patron des professionnels du bâtiment. Avec seulement 286.000 mises en chantier attendues cette année, le marché chute de 22 % en un an et retombe à proximité de ses plus bas historiques de 1992-1993.» Sur l’année, l’activité va reculer de 7,8 %. Et, surtout, compte tenu de l’effondrement concomitant des permis de construire…

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1 commentaire
  • anonyme

    le

    Bien fait pour les constructeurs véreux, les artisans escrocs qui établissent des prix à la tête du client en faisant des malfaçons à gogo, avec la complicité des pseudo experts judiciaires

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