L'Etat français s'empare de l'intelligence artificielle façon ChatGPT Contenu réservé aux abonnés
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Le ChatGPT de l'Etat a déjà un nom : Albert. La CAF, l'Assurance Maladie, l'assurance-vieillesse, France travail, les impôts expérimentent la nouvelle génération d'IA. Le gouvernement se réjouit des premiers résultats.
Par Florian Dèbes
Plus grand employeur de France et déjà utilisateur de l'intelligence artificielle d'avant ChatGPT dans plus d'une centaine de situations, l'Etat ne veut pas passer à côté de la nouvelle vague des logiciels génératifs façon ChatGPT. Un an après l'émergence du célèbre robot conversationnel, différents rouages de l'administration se sont emparés de la technologie sous-jacente des modèles de langages pour lancer des expérimentations.
« Il faut y aller, la seule chose que l'on n'a pas le droit de faire c'est de subir », a rappelé le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, mardi 12 décembre, au cours d'une réunion de développeurs du public et du privé intéressés par les besoins de l'Etat en la matière. Les premiers tests confortent Stanislas Guerini, satisfait notamment du programme Services Publics +. Près de 1.000 agents volontaires de la CAF, de l'assurance-vieillesse et de l'Assurance Maladie ont participé, s'appuyant sur des suggestions de l'IA dans la rédaction de réponses aux avis des usagers. En deux mois, ils rapportent avoir raccourci le délai de réponse à trois jours contre treize auparavant, tout en améliorant la qualité du texte.
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