Parcoursup : l'essor de l'enseignement privé chamboule l'orientation des jeunes
A partir du 17 janvier, les lycéens vont pouvoir formuler leurs voeux sur Parcoursup ou choisir des formations qui ne figurent pas sur la plateforme. Le marché de l'enseignement supérieur privé a explosé depuis dix ans et les familles ont du mal à y voir clair.
Pour présenter Parcoursup, Jérôme Teillard commence par une mise en garde. Devant plusieurs centaines de parents réunis en visioconférence, mi-décembre, le « Monsieur Parcoursup » du ministère de l'Enseignement supérieur évoque les 23.000 formations qui y figurent, « reconnues par l'Etat et le ministère de l'Enseignement supérieur ». Et prévient aussitôt : « Sur les salons dédiés à l'orientation, vous trouverez aussi des formations qui ne sont pas présentes sur Parcoursup. Ce n'est pas interdit, mais le diplôme qui sera obtenu par votre enfant ne garantit pas la possibilité de poursuivre des études ultérieurement, notamment en master. »
Sur les 3 millions d'étudiants , un sur quatre est inscrit dans le privé. Toutes les formations privées ne figurent pas sur la plateforme d'accès au supérieur. Certaines en font même un contre-argument - « Venez chez nous pour contourner l'angoisse de Parcoursup ».
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