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Artisans coiffeurs et costumiers, un art de la perfection à la Comédie-Française

Les ateliers d’artisans et de petites mains au service du théâtre se trouvent au 7
e étage de la Comédie-Française. Les coiffeurs perruquiers sont toujours en coulisses, prêts à bondir au cas où le postiche bougerait. Vincent Pontet, coll. Comédie-Française

REPORTAGE - L’institution parisienne est l’un des rares théâtres à disposer de professionnels à demeure. Dans ses ateliers s’activent de nombreuses petites mains, entièrement dédiées à la scène.

Lempreinte de la tête - chauve - de Christian Hecq, sociétaire de la Comédie-Française, trône sur une table. Une sorte de filet la recouvre, d’où émergent des cheveux épars. «Nous sommes en train de lui refaire un front», indique ce matin-là Pascal Ferrero, chef du service coiffure de la Comédie-Française. Derrière lui s’alignent une rangée de toupets blonds en vrais cheveux, de boucles montées façon Louis XIV et de chevelures brunes en synthétique. Il en faut pour tous les styles, sachant que les mises en scène contemporaines gagnent du terrain, et que le postiche à l’ancienne recule.

Qu’importe l’époque: en dehors de l’esthétique, le but est que la perruque tienne. «Nous sommes dédiés à la scène, et accompagnons les répétitions, puis les représentations. Cela peut être intense, mais nous n’avons pas le droit à l’erreur», poursuit le responsable. Les coiffeurs perruquiers sont toujours en coulisses, prêts à bondir au cas où le postiche bougerait d’un centimètre - ce qui n’arrive quasiment…

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2 commentaires
  • PATRICE DERDA

    le

    C’est fou ce que l’on peut faire avec l’argent des contribuables qui eux ne vont pas chez le coiffeur et s’habillent avec des fripes de seconde main.

  • Minot

    le

    Voilà où résident nos racines historiques et culturelles. Pas un commentaire sur ce noble sujet. On a donc la culture que l’on mérite.

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