Œuvres abîmées par le temps et la météo : ces étudiants restaurent de vieux trésors oubliés

Les sœurs Lycia, Gaële et Estelle Chambard ont confié en juin dernier quelques toiles du peintre Edgar Stoëbel aux étudiants de l’école de Condé, à Paris, pour un chantier de restauration.

École de Condé, Paris (XVe). Dirigés par Ophélie Soulas (à dr.), des étudiants de l’école de Condé, dont Sakura Boyrie (à g.), ont restauré six toiles d’Edgar Stoëbel. École de Condé
École de Condé, Paris (XVe). Dirigés par Ophélie Soulas (à dr.), des étudiants de l’école de Condé, dont Sakura Boyrie (à g.), ont restauré six toiles d’Edgar Stoëbel. École de Condé

    Depuis combien de temps les œuvres d’Edgar Stoëbel étaient-elles stockées dans le grenier ? Et d’où proviennent-elles ? À ces questions, Lycia, Gaële et Estelle n’auront jamais de réponse. Leur père, Jean-Paul Chambard, est décédé en mai 2022 en leur laissant un magnifique héritage, mais aucune explication.

    Qu’importe, l’essentiel aujourd’hui est de les « mettre en lumière ». Mais après des mois, des années peut-être, rangées dans des cartons dans un grenier de la maison familiale en Auvergne, certaines œuvres de l’artiste, mort en 2001, ont subi les assauts du temps qui passe. Et de la météo.