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[édito] Fonction publique

En 2024, renverser les montagnes

Publié le 05/01/2024 • Par Romain Mazon • dans : France, Toute l'actu RH

Objectif-2024
FutureStock / Adobestock
Les 40 ans des lois créant les fonctions publiques d’Etat et territoriale sont l'occasion de revenir aux raisons d’être du statut et d’examiner ce que ses multiples réformes ont produit. Le bilan n’est pas brillant : pénurie de candidats, salaires peu attractifs, recours massif aux contractuels… La réforme que prépare Stanislas Guerini permettra-t-elle d'inverser la situation ?

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Les débuts d’année sont propices aux serments et aux « plus jamais ». Ils sont aussi l’occasion des rétrospectives, nostalgiques ou soulagées, sur « avant ». Ce début 2024 en est un exemple parfait s’agissant des collectivités locales. La célébration des 40 ans des lois créant la fonction publique d’Etat puis la fonction publique territoriale permet de revenir aux raisons d’être du statut et d’examiner ce que ses multiples réformes ont produit ; dans l’autre sens, vers le futur, Stanislas Guerini annonce un projet de loi destiné à remettre de l’entrain aux carrières de la fonction publique.

Pénurie de candidats

Côté rétrospective, le bilan n’est pas brillant. Un : la pénurie de candidats menace le fonctionnement même de certains services publics. Deux : les salaires ont tant décroché (sans parler du tassement des grilles) que plus grand monde n’en veut. Trois : le flux des recrutements, dans la territoriale spécifiquement, est dominé par les contractuels. Quatre : on en arrive même à l’ubuesque situation où des cadres fonctionnaires se mettent en disponibilité ou renoncent à leur statut pour être recrutés en tant que contractuels, bien mieux payés. Cinq : le tout sans subir les affres des concours !

Partant de là, que peut raisonnablement attendre le monde territorial pour 2024 ? Le ministre a bien posé le diagnostic en axant sa réforme annoncée sur l’accès, les parcours et les rémunérations de la fonction publique.

Richesse nationale

Mais comment rendre les concours attractifs si le recrutement de contractuels domine ? Comment redonner de la vivacité aux carrières sans remettre de l’air dans les grilles indiciaires ? Comment, et tout peut se résumer à ça, remobiliser la richesse nationale (des milliards d’euros) pour rémunérer les agents publics à la hauteur de la technicité de leurs métiers, de leur utilité sociale et, au minimum, des salaires du secteur privé ? Particulièrement lorsque les collectivités ont besoin de celles et ceux qui feront la transition écologique.

Stanislas Guerini aura-t-il les moyens de ces ambitions ? A ce stade, il est permis d’espérer. Bonne année à tous nos lecteurs.

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Commentaires

En 2024, renverser les montagnes

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Aurcads

09/01/2024 09h51

Le diagnostic est lucide, la loi de transformation de 2019 a amené beaucoup de confusion et finalement, d’instabilité dans les collectivités en augmentant le turn-over…donc même si la « souplesse » imaginée a pu s’avérer utile pour certains métiers, le bilan coûts / avantages n’est vraiment pas concluant !

Pour les titulaires, c’est l’organisation même de la hiérarchie des cadres d’emplois qui est remise en cause quand les écarts sont aussi faibles : si le premier échelon du premier grade de la catégorie C correspond à un traitement de base égal au SMIC (1400 € nets), alors l’échelon du premier grade de la catégorie B doit démarrer au grand minimum 15% plus haut (1610€ nets), idem pour la catégorie A (1851€ nets), avec des régimes indemnitaires qui augmentent d’au moins 20% ces montants.

Sinon, à quoi bon maintenir le système des concours en proposant qui plus, un nombre de postes aussi faible ?

Ensuite il y a le sujet de la progression de carrière…un jeune titulaire de concours doit ensuite avoir une progression indiciaire entre le début de son stage et sa titularisation, au moins 5% en un an, et des avancements sur des intervalles de temps inférieurs à 2 ans faute de quoi, l’impression de stagner dès le départ est terriblement délétère.

Tout cela a un coût, mais plutôt moindre que de revaloriser de plus de 5% l’ensemble des pensions de retraite. Il faut savoir ce qu’on veut…

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