Intelligence artificielle : la presse cherche une alternative au pillage PremiumContenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
Depuis un an, les robots d'intelligence artificielle moissonnent sans autorisation ni rémunération toutes les informations mises en ligne. Longtemps hésitants, les titres français rencontrent ce jeudi des avocats pour lancer la contre-attaque.
Par Marina Alcaraz, Elsa Freyssenet
Le « New York Times » va-t-il faire école en France ? Fin décembre, le quotidien américain a porté plainte pour violation des droits d'auteur contre OpenAI , la société mère du logiciel d'intelligence artificielle grand public ChatGPT, et contre son principal investisseur Microsoft. En ce mois de janvier, à Paris, l'Alliance de la presse d'information générale, l'Apig, nourrit le même projet pour ses éditeurs. « C'est le début de la contre-attaque », espère Pierre Petillault, le directeur général de l'Apig. « On ne restera pas passif », abonde Julie Lorimy, directrice générale du SEPM, le Syndicat des éditeurs de la presse magazine.
Les organisations patronales fourbissent leurs armes et veulent convaincre un maximum de titres d'engager la bataille. Ce jeudi, ils réuniront les éditeurs et des avocats pour préparer la suite. Il y a urgence. Depuis son arrivée sur le Web, il y a un peu plus d'un an, le désormais célèbre ChatGPT a moissonné librement, sans autorisation et sans contrepartie financière, toutes les informations mises en ligne, pour s'entraîner et répondre aux internautes.
Ce contenu est réservé aux abonnés Premium et Premium Entreprises