- Paysage

Conducteur de travaux paysager F/H

Conducteur de travaux paysager F/H

On compte sur le conducteur de travaux paysagers pour...

  • Assurer la préparation des chantiers d’espaces verts (planning, réunions, commandes fournisseurs…)
  • Suivre l’exécution
  • Garantir la bonne gestion financière des chantiers (négociations fournisseurs, gestion des coûts et de la rentabilité…)
  • Contribuer à la prospection
  • Animer et coordonner l’activité des équipes sous sa responsabilité
  • Garantir la conformité des travaux et le respect des consignes QSE conformément à la réglementation
  • Améliorer les méthodes de travail, proposer des investissements
  • Assurer la relation clients

Son profil

  • Excellentes connaissances des végétaux et des techniques paysagères
  • Sens du service client et aptitudes commerciales
  • Compétences managériales
  • Capacités à travailler en équipe
  • Organisé
  • Maîtrise de l'ifnormatique et des logiciels de conception
  • Créatif

Les formations possibles

  • BTSA aménagements paysagers.
  • BTSA gestion forestière.
  • Licence professionnelle aménagements paysagers.
  • Ingénieur paysagiste.
  • Permis B et Certiphyto « décideur » fortement conseillés.

Où exercer ?

Dans une entreprise du paysage, dans une collectivité territoriale.

Quelle rémunération ?

À partir de 30 K€ pour les débutants, la rémunération peut dépasser les 40 K€ pour les profils les plus expérimentés.

Les perspectives d'évolution

Évoluer vers des postes de directeur·rice technique ou de paysagiste concepteur.
Créer sa propre entreprise de travaux paysagers.

Retrouvez la fiche métier du conducteur de travaux paysager F/H sur notre site www.agrorientation.com

Témoignages

Bourdin paysage avec ses équipes : Aménager les expériences

« Nous sommes attachés à notre métier : le vert », affirme Laurence Bourdin pour résumer les  nombreuses activités de Bourdin paysage. Cette employée de Bourdin paysage, près d’Orléans, travaille à la gestion des ressources humaines au sein de l’entreprise familiale créée par son beau-père en 1967. La « famille » s’est agrandie, car l’entreprise compte une cinquantaine de salariés aux profils variés.  L’entreprise qui au départ se concentrait sur l’aménagement de paysages pour les particuliers s’est développée pour pouvoir façonner également terrains de sport et sites publics. Bourdin paysage est aussi un bureau d’études et une plateforme de compostage pour transformer et valoriser les déchets verts. La « sagesse circulaire » de l’entreprise semble aussi s’appliquer à la philosophie de recrutement et d’intégration des salariés. « Nous sommes attachés à la gestion des talents et à ce que les gens acquièrent des compétences en fonction de leurs profils et de l’évolution des métiers. Dans notre façon d’intégrer les personnes, il y a aussi le souci de positionnement à court et moyen terme. Je demande aux candidats quels sont leurs projets et envies et comment ils se projettent dans le futur. Nous avons des prérequis et des besoins techniques. Pour un conducteur de travaux, ce sont ceux que l’on retrouve sur les fiches métiers de l’Anefa et de l’Apecita. Il faut un Bac pro et des qualités relationnelles pour la relation client et pour faire circuler l’information avec les hommes qui sont sur le terrain. Mais nous intégrons des profils variés. Nous jugeons la capacité à évoluer et à acquérir de nouvelles compétences. Il y a certes le diplôme et l’expérience, mais aussi le vécu et le parcours. » Au-delà des talents des conducteurs paysagers, Laurence Bourdin souligne ceux de l’entrepreneur qui les recrute. Elle recommande de prendre en compte le parcours et les « échecs » qui n’en sont pas forcément, car ils peuvent inciter à changer d’orientation ou à se spécialiser. Les « erreurs » permettent de voir comment un candidat rebondit et s’adapte. « Dans nos métiers, quand une commande est faite, on ne gère que des aléas ! » rappelle Laurence Bourdin. Elle réaffirme l’importance d’ouvrir les recrutements à des profils variés pour intégrer des personnes qui veulent ou peuvent se reconvertir et estime qu’au-delà des formations initiales, la technique repose beaucoup sur l’investissement de l’entreprise pour valoriser et développer les compétences de ses salariés.