- Vigne et vin

Vendeur en caveau F/H

Vendeur en caveau F/H

On compte sur le Vendeur en caveau F/H pour...

  • Accueillir et conseiller les clients
  • Animer des dégustations
  • Assurer et développer les ventes
  • Gérer les stocks et les commandes
  • Mettre en valeur le caveau et en assurer la tenue
  • Participer à l’organisation d’évènements oenotouristiques

Son profil

  • Fort intérêt pour le vin
  • Bonnes capacités de dégustation
  • Autonome
  • Capacités commerciales
  • Réel goût du contact et de la satisfaction client
  • Maîtrise de langues étrangères (anglais impératif)
  • Aisance relationnelle
  • Organisé et méthodique

Les formations possibles

  • BTSA viticulture-oenologie
  • BTSA technico-commercial vins, bières et spiritueux.
  • BTS management commercial opérationnel (avec expérience dans le monde du vin).
  • Licence professionnelle commerce, spécialité commerce des vins et oenotourisme.
  • CS commercialisation des vins, responsable technico-commercial en vins et produits dérivés...

Les perspectves d'évolution

Évoluer vers un poste de commercial

Où exercer ?

Dans un domaine viticole, dans une cave coopérative, pour un syndicat d’appellation…

Témoignages

Ludmilla Sapelkine, maison des Vins de l’Anjou et de Saumur : Démystifier le vin

Diplômée de sommellerie, Ludmilla Sapelkine travaille depuis un an à la maison des Vins de l’Anjou et de Saumur située à Angers. Son métier va bien au-delà de la vente de vins et la positionne comme ambassadrice d’un terroir et de ses appellations.

Représenter au quotidien les 27 appellations du vignoble d’Anjou-Saumur : voici le métier de Ludmilla Sapelkine depuis un an en tant que salariée de la maison des Vins d’Angers. Son cursus initial ne l’avait pourtant pas destinée à ce poste. Après un Bac pro service à la personne en France, elle part en Angleterre et y travaille comme serveuse durant trois ans dans un bar à vins de Londres. « Une fois rentrée en France, je voulais obtenir un vrai diplôme de sommelière afin de me professionnaliser sur ce type de métier qui me plaisait beaucoup », indique-t-elle.

Dans un centre de formation pour adultes de Toulouse, elle suit un diplôme de sommellerie en un an, en alternance, accessible en post-Bac. « La charge de travail était importante, avec énormément de données à intégrer sur la connaissance des vins. En dehors des cours, je travaillais chez un caviste toulousain. J’apprécie particulièrement le conseil et l’accompagnement des clients autour de la découverte de nouveaux produits ou des accords mets et vins », souligne-t-elle.

Diversité de missions

Après une pause maternité avec un rapprochement sur l’Anjou, elle postule à la maison des Vins, détenue par la fédération des vins de l’Anjou-Saumur. « C’était une vraie opportunité, avec un bassin riche en appellations, couleurs, cépages ! » Avec un an de recul, la sommelière a largement pu déployer ses connaissances des terroirs, des domaines locaux et de leurs produits. « À la différence d’un caviste classique, les missions au sein d’une maison des Vins sont bien plus larges, avec une mise en avant de l’ensemble des appellations d’un terroir, des dégustations, des animations, des sélections à l’aveugle de cuvées chaque année pour représenter chaque appellation, etc. », liste Ludmilla Sapelkine. Outre l’accueil sur place, elle propose aussi des dégustations auprès de comités d’entreprise et participe à des Salons locaux.

Rythme variable

À Angers, elle est seule à tenir la maison des Vins, tout comme sa collègue à Saumur. « En haute saison touristique, nous avons l’appui de saisonniers. En effet, de juin à août, les maisons des vins sont ouvertes tous les jours. Nos contrats de 35 heures sont annualisés, ce qui permet de monter à 42 heures par semaine en haute saison pour compenser en période plus creuse », explique-t-elle. Située à proximité de l’office de tourisme d’Angers, la maison des Vins attire un large public, en grande majorité touristique, mais aussi local. « Nous avons beaucoup de nationalités différentes, donc pratiquer l’anglais est un vrai atout », glisse-t-elle.

Si son diplôme de sommelière est un atout, Ludmilla Sapelkine reconnaît qu’il n’est pas obligatoire pour tenir une maison des Vins. « Ma collègue de Saumur n’a pas de formation en sommellerie et a développé sa culture du vin sur place ! La qualité principale pour ce type de poste est d’aimer le contact avec des personnes de tous horizons, être curieux de son terroir et réussir à démystifier le vin auprès du plus grand nombre », termine la sommelière.

- Olivier LÉVÊQUE (Tribune Verte 3029)