Réaliser son « master of science » à l’international avec l’Isara

Réaliser son « master of science » à l’international avec l’Isara

Obtenir un master spécialisé en plus de son diplôme d’ingénieur est possible avec le parcours en double diplôme. C’est ce que propose l’Isara, qui offre à ses étudiants l’opportunité d’étudier dans des universités étrangères.

L’Isara, école d’ingénieurs agronomes basée à Lyon et Avignon, propose à ses étudiants de quatrième année de réaliser un double diplôme ingénieur/master à l’international. Entièrement enseignés en anglais, deux « master of science » (MSc) sont proposés aux étudiants. Le master « agroecology » en collaboration avec Wageningen aux Pays-Bas ou NMBU en Norvège, ainsi que le master « Sustainable food systems (SFS) » avec l’université catholique du Sacré-Coeur au campus de Crémone, en Italie. « Les étudiants passent une année dans l’une des prestigieuses universités partenaires, précise Vincent Brignol, directeur du développement international à l’Isara. Puis, la deuxième année se déroule à l’Isara avec six mois de stage de fin d’études. Ils obtiennent alors le diplôme de master de l’université partenaire et le MSc de l’Isara accrédité par la conférence des Grandes écoles, en France. » Ce parcours est accessible aux étudiants du réseau FranceAgro3, dont l’Isara fait partie. Il l’est également pour les étudiants français et internationaux titulaires d’une licence (Bachelor of Science) dans les thématiques adéquates. « Les candidats préparent un dossier académique avec une lettre de motivation, précise Vincent Brignol. Nous portons une attention particulière au niveau d’anglais. » Avec ces masters tournés vers la recherche, les futurs ingénieurs se différencient des autres diplômés selon le directeur du développement international. De fait, 21 % des doubles diplômés ont été recrutés dans l’enseignement et la recherche en 2020. Les autres principaux débouchés des diplômés étaient les organisations professionnelles agricoles, l’environnement et l’industrie agroalimentaire.

— Amélie DI BELLA (Tribune Verte 3027)

Rim Rady, étudiante en 5e année à l’Isara, campus de Lyon « Une approche systémique de l'industrie agroalimentaire »

Rim Rady réalise le double diplôme « Sustainable food systems » (SFS) avec l’université catholique du Sacré-Coeur au campus de Crémone, en Italie. Elle y a étudié pendant deux semestres. « D’origine marocaine et américaine, je souhaite travailler à l’étranger après mes études. C’est l’une des raisons  pour lesquelles j’ai décidé de partir étudier à l’international. Ensuite, ce double diplôme me permettait de découvrir l’industrie agroalimentaire dans un pays où on mange très bien ! De plus, tous les cours étaient dispensés en anglais, c’était donc l’occasion d’améliorer mon vocabulaire professionnel et technique. Les cours nous ont permis d’avoir une approche systémique de l’industrie agroalimentaire, aussi bien sur l’amont que sur l’aval. Contrairement à l’enseignement de l’Isara qui est très général, ce double diplôme allait en profondeur dans le sujet : l’industrie agroalimentaire sous l’angle de la durabilité, une thématique essentielle dans les entreprises aujourd’hui. Nos professeurs avaient également beaucoup de contacts dans l’industrie. Ainsi, nous avons pu rencontrer des personnes de la FAO ou de Ferrero. Enfin, je souhaiterais réaliser mon stage de fin d’études dans une entreprise agroalimentaire étrangère, dans la formulation de produits. »

Coline Tourreille, étudiante en 5e année à l’Isara, campus de Lyon « Découvrir des sujets peu abordés en France »

Coline Tourreille réalise le double diplôme « agroecology » avec NMBU, en Norvège. Elle y a étudié six mois avant de faire un second échange chez un partenaire de l’université norvégienne au Costa Rica, le Catie (centre d’agronomie tropical de recherche et d’enseignement). « Ce programme me donnait l’opportunité d’étudier pendant un an à l’étranger dans deux universités et pays différents ainsi que d’obtenir un diplôme reconnu à l’international. Enfin, les débouchés professionnels de ce parcours comptent le conseil, la recherche et l’enseignement, trois domaines qui me motivent particulièrement. À NMBU, j’ai assisté à des cours et conférences en lien avec l’agroécologie, tels que les systèmes alimentaires, l’agriculture biologique, l’écologie etc. Nous avons aussi réalisé des travaux de groupe sur des cas concrets, notamment dans une ferme. Au Catie, j’ai assisté à divers cours portant sur l’agroforesterie tropicale, mais aussi sur la gestion de la biodiversité et les bases économiques du développement vert. Ces échanges, en totale immersion, m’ont permis de considérablement améliorer mon niveau en anglais et en espagnol. Concernant les connaissances, j’ai découvert des sujets qui sont peu abordés en France, comme l’agroforesterie ou la recherche participative. Idéalement, je souhaiterais réaliser ma thèse de master dans un centre de recherche dans le domaine de l’agroforesterie tropicale, en Amérique latine. Les recherches sur le sujet y sont plus développées, notamment dans les secteurs du café, du cacao et de la banane. »