Santé mentale des plus jeunes : les réseaux sociaux sur le banc des accusés Contenu réservé aux abonnés
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Meta, YouTube, TikTok et Snap multiplient les annonces visant à protéger les plus jeunes des dangers d'Internet. Une manière de désamorcer les problèmes alors que les régulateurs accroissent leur pression.
Par Marina Alcaraz, Florian Dèbes
Pensées suicidaires, troubles alimentaires, harcèlement… les réseaux sociaux comme Instagram, Facebook et TikTok sont accusés d'accroître le mal-être de nombreux adolescents. Longtemps dans le déni, les géants de la tech sont désormais tellement sous pression sur ce sujet qu'ils s'efforcent de montrer patte blanche. Officiellement, leurs services sont interdits aux moins de 13 ans mais l'ensemble des spécialistes s'accordent sur le fait que les enfants créent leurs comptes bien plus tôt.
Dans un nouveau tour de vis, le dernier en date, la maison mère de Facebook et Instagram a indiqué cette semaine réduire les résultats de recherche sensibles liés aux contenus faisant l'apologie du suicide et de l'automutilation ou encore des troubles alimentaires. YouTube, la plateforme que les adolescents fréquentent le plus, invite ces derniers à aller se coucher entre 22 heures et 7 heures pour éviter qu'ils ne sacrifient leurs nuits à regarder des vidéos.
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