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École: le «réarmement civique» de Macron crispe déjà les enseignants

Lourdement constestée, la ministre de l’Éducation Amélie Oudéa-Castera a été confirmée à son poste, mardi soir, par le président de la République. LUDOVIC MARIN/AFP

DÉCRYPTAGE - Dans les annonces faites par le chef de l’État mardi à la presse, les «savoirs fondamentaux» semblent passer au second plan. Au profit de mesures «symboliques», s’indignent les syndicats.

«Macron a pris un virage foncièrement patriotique, même s’il ne le formule pas ainsi», résume l’historien de l’éducation Claude Lelièvre, au lendemain de la conférence de presse du chef de l’État. L’école y a occupé la première place, avec une thématique précise: les valeurs et les symboles de la France, au service du «réarmement civique». Dans cette perspective, le président a mis en avant le service national universel (SNU), l’uniforme, l’instruction civique et La Marseillaise. Il s’est dit «totalement favorable» à l’idée d’apprendre l’hymne national à l’école primaire. Car La Marseillaise fait partie de «ce qui unit». «C’est ce qui sépare une nation d’une société. Nous sommes une société, mais nous sommes plus que cela», explique-t-il, évoquant «le supplément d’âme», «l’histoire», «le symbole».

«Le président a même mis la culture dans l’affaire, en annonçant qu’il voulait renforcer les activités artistiques et culturelles et réintroduire l’histoire de l’art. Si l’on suit sa logique, la…

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205 commentaires
  • Salluste10

    le

    "Le réarmement civique"
    Que c' est beau !
    Que c' est noble !
    Victor Hugo est déclassé!

  • Yves

    le

    Dans l'enseignement, il y a des gens formidables, et des aigris qui profitent du système (car très "protégés"). Le drame, c'est que dans leur carrière et leur rémunération, tout est lissé, tiré vers le bas, afin d'éviter tout conflit avec les puissants syndicats de l'EN.
    Quant à confier le recrutement aux chefs d'établissement, ils ne sont ni formés, ni responsabilisés et que beaucoup n'en ont pas la volonté.

  • anonyme 27315

    le

    Ces annonces crispent surtout les SYNDICATS d'enseignants.

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