Gilles Braun: «On n’a pas le pouvoir de faire le profilage des élèves»
ENTRETIEN - Parcoursup, Affelnet… L’inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale se penche sur la collecte des données des élèves et leur utilisation.
Le 17 janvier, s’ouvriront les inscriptions sur Parcoursup, la plateforme d’orientation vers le supérieur. En mai, viendra Affelnet, la procédure informatisée d’affectation des élèves en seconde. Deux algorithmes générateurs d’angoisse pour les familles, qui les perçoivent souvent comme des «boîtes noires». Gilles Braun, qui fut le premier délégué à la protection des données du ministère de l’Éducation nationale, est coauteur avec Émilie Kerdelhué de Que fait l’école des données de nos enfants? (Dunod).
LE FIGARO. - Des données anonymisées ou «pseudo-anonymisées», des livrets scolaires archivés pendant dix ans après la classe de troisième… L’opinion publique connaît-elle les règles et pratiques en matière de collecte des données administratives et pédagogiques des élèves?
Gilles BRAUN. - Globalement, non. Je dirais qu’il y a une indifférence de la majorité des parents. C’est paradoxal à l’heure où l’on ne cesse de parler de data. De l’autre côté du spectre, il existe une minorité inquiète…
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Que le carnet scolaire suive les élèves, quoi de plus normal, par contre les revenus Imposables n'ont rien à faire dans PARCOURSUP