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Jean-Pierre Robin: «Grandeur et décadence des classes moyennes qui ne font plus rêver les Français»

La priorité accordée depuis trente ans aux métiers peu qualifiés paupérise par contrecoup des professions entières, à l’instar des enseignants. François BOUCHON/Le Figaro

CHRONIQUE - Le sort des «classes moyennes» mérite mieux qu’une gestion mesquine de l’argent public jouant sur les ressentiments.

Lors de son premier mandat, Emmanuel Macron s’est acquis la réputation de «président des riches», faisant l’éloge «des premiers de cordée». Gabriel Attal, surnommé le «mini-Macron», se veut pour sa part «le premier ministre des classes moyennes». Une litanie depuis son passage au ministère des Comptes publics en 2022-2023. L’un et l’autre sont aujourd’hui obnubilés par ce qu’ils appellent «l’angle mort de la France, ceux qui gagnent trop pour être aidés et pas assez pour bien vivre». D’où cette promesse lancinante de distribuer 2 milliards d’euros en faveur des gens qui gagnent «entre 1 500 et 2 500 euros par mois» . Le chef de l’État s’y est engagé pour 2025 lors de sa conférence du 16 janvier.

Politiquement, l’enjeu est crucial. Les deux tiers des Français jugent qu’ils appartiennent à la «classe moyenne» (soit «supérieure», 21,2 %, soit «inférieure», 44,5 %), selon le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie. L’enquête du Crédoc d’octobre 2023 a proposé…

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54 commentaires
  • anonyme 74176

    le

    La France, dernier pays socialiste, pratique le nivellement par le bas. Les français sont devenus des assistés gouvernés par des technocrates. C’est en grande partie de leur faute si leur pouvoir d’achat baisse.

  • Anonyme

    le

    "nouvelles normes du capitalisme privilégiant le propriétaire plutôt que le manager" Y compris sur le plan éditorial ?

  • Demain il fera nuit

    le

    La classe moyenne, c’est celle qui pleure à chaudes larmes parce que l’assiette du voisin est plus remplie mais qui est totalement incapable de se remettre en cause professionnellement pour tenter de gagner un peu plus. La classe moyenne, c’est celle qui se plaint de payer plein d’impôts mais qui concrètement a un taux de PAS de 6-7% et paie 150-175 euros maxi de TVA par mois : autant dire peanuts.

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