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Décryptage

Crise agricole : Gabriel Attal «simplifie», au mépris de l’écologie

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Les agriculteurs en colèredossier
Rétropédalage sur le gazole non routier, sanctions pour les industriels qui ne respectent pas les lois Egalim, facilitation des projets de retenue d’eau… Le Premier ministre a détaillé vendredi dix mesures pour apaiser la colère des agriculteurs, au risque d’aggraver certaines problématiques environnementales.
par Anne-Sophie Lechevallier, Coralie Schaub et Franck Bouaziz
publié le 26 janvier 2024 à 20h41
(mis à jour le 27 janvier 2024 à 14h11)

L’une des premières décisions du nouveau Premier ministre est une reculade en bonne et due forme. A peine adoptée dans la loi de finances pour cette année, la réduction de l’avantage fiscal dont bénéficient les agriculteurs sur le gazole non routier (GNR) est abandonnée. Depuis une ferme de Montastruc-de-Salies en Haute-Garonne, lisant son discours posé sur une botte de paille, Gabriel Attal a annoncé ce vendredi 26 janvier une mesure «de bon sens» : «On va arrêter avec cette trajectoire de hausse sur le GNR. Cette hausse de la fiscalité où l’Etat ne gagne rien et les petits perdent, ça n’a pas grand sens».

Le sujet du GNR a ressurgi ces derniers jours, au point de s’imposer dans les 24 mesures ­estampillées «urgentes» par les syndicats. «Garantir la compensation intégrale pour tous sur le GNR via la mise en place immé

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