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Colère des agriculteurs : pourquoi les mobilisations se poursuivent

Les syndicats veulent continuer à faire entendre leurs revendications et se sont fixé comme objectif le « blocus » de Paris à partir de lundi. L’usage des produits phytosanitaires, les accords de libre-échange et les rémunérations sont au centre de leurs demandes.

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Publié le 29 janvier 2024 à 05h00, modifié le 29 janvier 2024 à 13h09

Temps de Lecture 3 min.

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Un convoi de tracteurs à Chamant (Oise), le 26 janvier 2024.

Les agriculteurs ne lâchent pas la pression sur le gouvernement. Même si de nombreux barrages routiers ont été levés durant le week-end, les syndicats veulent continuer à faire entendre leurs revendications. Lundi 29 janvier, une nouvelle vague de mobilisation était attendue. Elle devait toucher Lyon mais aussi tout particulièrement la région parisienne.

Les troupes de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et des Jeunes Agriculteurs (JA) d’Ile-de-France, céréaliers en tête, se sont fixé comme objectif le « blocus » de la capitale. L’enjeu est d’installer des barrages sur les principales autoroutes qui mènent à Paris, à partir de 14 heures lundi. Avec l’intention de faire durer le mouvement par un relais des agriculteurs. De son côté, la Coordination rurale évoque un convoi de ses adhérents prêts à traverser la France pour rejoindre Paris et Rungis au moment du discours de politique générale de Gabriel Attal, mardi 30 janvier. Quant à la Confédération paysanne, elle a préparé des rassemblements en Gironde et dans l’Orne pour commencer la nouvelle semaine de contestation et fixé un rendez-vous à Bruxelles le 1er février.

Dimanche, le premier ministre est reparti sur le terrain agricole pour tenter de poursuivre son opération de déminage. Attendu dans un élevage bovin d’Indre-et-Loire, il a finalement opté pour une exploitation maraîchère dans ce même département. Il a écouté les doléances sur les normes environnementales, l’accès à l’eau et son stockage, les contrôles ou les distorsions de concurrence. En réponse, M. Attal s’est dit désireux de « protéger » les agriculteurs et de réfléchir à de nouvelles mesures contre la « concurrence déloyale » d’autres pays européens n’appliquant pas les mêmes normes environnementales que la France. Le chef du gouvernement a néanmoins prévenu qu’« il y a des choses qui ne peuvent pas se changer du jour au lendemain ».

Pour les syndicats, le compte n’y est pas

Vendredi, lors d’un déplacement en Haute-Garonne, où avaient débuté les premières mobilisations d’agriculteurs, il y a plus d’une semaine, le premier ministre avait dévoilé une première série de mesures. Le gouvernement a décidé de surseoir à la hausse de la taxe sur le gasoil non routier (GNR), d’abonder les aides d’urgence pour les éleveurs bovins touchés par la maladie hémorragique épizootique (MHE), les agriculteurs bretons affectés par la tempête et la filière bio, de lancer un chantier des simplifications avec dix premières mesures prises par décret et s’engage à faire appliquer la loi EGalim, censée assurer un revenu décent aux paysans.

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