Attal, ou comment marier agriculture et écologie Contenu réservé aux abonnés
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La crise agricole doit être l'occasion d'une nouvelle étape dans l'articulation entre priorités agricoles et écologiques, tente l'exécutif. Voilà qui ne simplifie pas la résolution du conflit.
Par Cécile Cornudet
Peut-on calmer la colère agricole sans donner un coup d'arrêt à la transition écologique ? Sur le papier non, tant les revendications se portent sur les normes, notamment environnementales. Dans les faits si, fixe Emmanuel Macron ce lundi en Conseil des ministres : il ne faut pas « opposer les deux ambitions », dit-il. Au règlement de la crise s'ajoute une injonction presque contre nature.
Pour Gabriel Attal, ce mardi c'est écologie. En tout cas c'est le moins possible agriculture. Il prononce sa déclaration de politique générale (DPG) à l'Assemblée, sous pression d'un mouvement social inédit. Il a annoncé des mesures vendredi , qui n'ont pas empêché des blocages. Il en promet d'autres dans la semaine. Emmanuel Macron pèse à Bruxelles, alors que les négociations sur le Mercosur seraient terminées. Mais ce moment de DPG, il aimerait le sanctuariser pour être audible sur autre chose, sur le travail et l'écologie notamment : est-ce possible ?
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