Les PME de l'hydrogène tentent de rattraper leur retard PremiumContenu réservé aux abonnés
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Après l'engouement suscité par la stratégie hydrogène française, le passage à la phase de production a été plus long que prévu. Selon France Hydrogène, un quart des entreprises serait désormais engagé dans l'industrialisation tandis que les projets se multiplient.
Par Monique Clémens
Le secteur de l'hydrogène est en pleine effervescence. Et les annonces devraient se bousculer au Salon Hyvolution, la grande messe du secteur en France, qui ouvre ses portes ce mardi à Paris. McPhy devrait y confirmer la livraison imminente de sa méga-usine de Belfort, prévue pour le 20 février. Un projet à 50 millions d'euros pour ce qui sera, selon Antoine Ressicaud, son directeur général adjoint, « la première gigafactory d'électrolyseurs en France ». « Le démarrage de l'activité se fera au premier semestre avec un effectif d'une trentaine de personnes », assure le dirigeant de cette entreprise grenobloise de 300 salariés qui avait réalisé 16 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2022.
Autre annonce attendue : celle du partenariat de la PME parisienne IntHy avec Bureau Veritas pour la relance du projet Isthy, à Belfort également. Lancé en 2020 par Rougeot Energie (racheté, depuis, par IntHy), il doit donner naissance à une plateforme d'essai et de certification dédiée au stockage de l'hydrogène. L'outil est attendu, notamment par les équipementiers automobiles Forvia et Plastic Omnium, pour l'instant contraints de faire certifier leurs réservoirs de grande capacité hors d'Europe.
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