Mode: pourquoi le nombre de magasins doit encore baisser
DÉCRYPTAGE - Dans un secteur structurellement en recul, ceux qui s’en sortent adaptent drastiquement leur réseau.
Des ventes de vêtements et de chaussures en berne, et toujours rien d’encourageant à l’horizon. Selon l’Alliance du commerce, le chiffre d’affaires du marché de l’habillement a reculé de 3,5 % l’an passé, confirmant la mauvaise santé du secteur depuis 2008. La fédération professionnelle, qui regroupe 150 adhérents (Kiabi, Etam, Éram, Okaïdi, Galeries Lafayette…), déplore «une année incertaine et complexe». 2023 restera dans les esprits comme une année noire où se sont succédé suppressions d’emplois, plans de sauvegarde, redressements judiciaires et faillites: Pimkie, Burton, Kookaï, San Marina, la liste est longue.
Les meilleurs, qu’ils s’agissent de géants étrangers comme Inditex (Zara, Bershka…) et Primark, ou de français comme Kiabi et Beaumanoir, s’en sortent en gagnant des parts de marché sur les autres. Tout le monde vit sous la pression des difficiles conditions de marché. Dans un contexte de forte inflation, l’habillement étant le premier poste de restriction des Français, rien de…
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