Agriculture : le libre-échange, un coupable trop idéal Contenu réservé aux abonnés
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Les accusations contre le libre-échange permettent de détourner notre regard de l'éléphant dans la pièce : les distorsions de concurrence dans l'agriculture sont le fait même des technocrates qui les dénoncent.
Par Guillaume Bazot (maître de conférences à l’université Paris-VIII)
La crise des agriculteurs a réussi le tour de force de faire parler la classe politique à l'unisson. Celle-ci semble en effet avoir trouvé dans le libre-échange le coupable idéal. Pour autant, les difficultés qu'affronte le secteur sont-elles vraiment de sa responsabilité ?
Premièrement, ces accusations révèlent une certaine incompréhension des principes en question. Le libre-échange a pour objectif le développement des échanges internationaux grâce à la réduction des barrières tarifaires et réglementaires.
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