La SNCF va recruter 900 personnes pour les trains de banlieue en Ile-de-France

Alors que se profilent les Jeux olympiques, la SNCF et la RAPT ont toutes deux annoncé des plans de recrutement afin d’assurer un meilleur service, notamment aux heures de pointe.

Le RER A à la gare de Châtelet-Les-Halles, à Paris.

Le RER A à la gare de Châtelet-Les-Halles, à Paris. ADIL BENAYACHE/SIPA

Le réseau Transilien, qui regroupe tous les trains de la région parisienne exploités par la SNCF, a annoncé ce mercredi 24 janvier son intention de recruter 900 personnes en 2024, après une année 2023 record avec 1 350 embauches.

La SNCF recherche notamment 400 conducteurs et conductrices de trains, RER ou tram-trains, 300 agents de station « chargés de la relation client en gare » et 130 techniciens de maintenance.

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Comme la RATP, qui a annoncé mardi un plan de recrutement ambitieux de 5 300 personnes, Transilien envisage pour la deuxième année consécutive une campagne de recrutement importante pour rétablir un service de qualité, notamment sur le RER, et être prêt pour les Jeux olympiques.

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Plus de 1 350 agents ont été recrutés l’an dernier, « presque deux fois plus qu’en 2022 », alors que l’objectif initial était de 900, a indiqué Transilien.

Valérie Pécresse veut dépasser 90 % de régularité

Cette année encore, l’opérateur entend rattraper les « moindres recrutements des agentes et agents de conduite dus à la crise sanitaire et aux confinements » qui ont conduit à de gros problèmes d’exploitation entraînant annulations de train et retards réguliers.

Le groupe ferroviaire doit aussi recruter pour assurer l’exploitation de l’extension du RER E à l’Ouest jusqu’à Nanterre-La Folie, dont l’ouverture est prévue au printemps.

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Lors de ses vœux pour 2024, la présidente de l’autorité des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM), Valérie Pécresse, a demandé à la SNCF comme à la RATP de rétablir une offre dans les transports équivalente à 100 % de l’avant-covid d’ici le mois de mars.

D’après les statistiques d’IDFM, la régularité aux heures de pointe des RER B (exploité conjointement avec la RATP) C et D oscille entre 80 et 82 %. Valérie Pécresse souhaite voir ce chiffre au moins dépasser 90 %.

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