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Ces agriculteurs qui sèment pour un avenir meilleur dans «Zone Interdite»

Bérénice Walton est à la tête d’un élevage bovin qui ne produit pas de gaz à effet de serre.
Bérénice Walton est à la tête d’un élevage bovin qui ne produit pas de gaz à effet de serre. C PRODUCTION/PATRICK SPICA PRODUCTIONS

L’émission de M6 suit quatre familles tournées vers de nouvelles pratiques agricoles vertueuses afin de s'adapter au changement climatique.

À l'heure où le monde agricole est au bord du gouffre et où la planète étouffe, M6 a proposé sa « semaine green » autour d'un dispositif éditorial centré sur la préservation de la terre.

«Zone interdite» clôt ce cycle vert, ce dimanche 11 février à partir de 21 h 10, avec un sujet ancré dans l'actualité : «Ces nouveaux agriculteurs au secours de la planète», un documentaire coproduit par Édouard Bergeon, le réalisateur du film Au nom de la terre.

Les prévisions scientifiques le disent : il nous reste vingt-cinq ans pour opérer une transition agricole et écologique afin de nous adapter au réchauffement climatique et aux épisodes de sécheresse et d'inondations. Les agriculteurs font déjà face aux aléas de la météo, à l'érosion de leurs terres et à la réduction de leurs rendements mais ils font également partie des plus grands émetteurs de CO2. Pour survivre et continuer à nous nourrir, ils vont devoir s'adapter (tout comme nous) en diversifiant leurs cultures, en changeant leurs manières de produire et en réduisant leur impact écologique.

L’agriculture régénératrice comme solution

Certains paysans ont déjà amorcé ce mouvement. « Zone interdite », présenté par Ophélie Meunier, a suivi pendant près d'un an quatre exploitations tournées vers l'agriculture régénératrice.
Martin Gosse de Gorre habite à Ostreville dans le nord de la France. Sa famille travaille la terre depuis sept générations. Un héritage fort qu'il honore tout en empruntant un chemin de traverse. Il a, en effet, décidé de se passer du glyphosate et de renoncer au labour dans ses champs de lin et de pommes de terre pour tenter d'inverser l'érosion des sols et de mieux retenir l'eau. Un choix qui va à l'encontre des pratiques exercées auparavant par son père, devenu son associé, mais aussi un pari sur l'avenir. « Je n'aurai un retour que dans dix ans pour voir si j'ai eu raison et si la terre s'améliore. J'aimerais croire à ça et pour savoir, il faut essayer », explique-t-il.

Les caméras le suivent de la semence jusqu'à la récolte. Bérénice Walton, installée en Gironde, s'est, de son côté, donné une mission : avoir un élevage de vaches sans émettre de gaz à effet de serre. Un challenge plutôt relevé quand on sait que les bovins sont responsables de 11,8 % des émissions en France. Mais grâce à une alimentation produite sur sa ferme, davantage de végétation dans ses champs et la technique du « pâturage tournant dynamique », cette pionnière a réussi son pari et affiche même un bilan positif.

Rien ne se perd, tout se transforme

Comme dit le proverbe : il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Cet adage colle parfaitement à l'histoire d'Ernest Hoeffel. Cet éleveur de vaches charolaises vivant à Walbourg en Alsace et issu de l'agriculture conventionnelle, s'est converti à l'agroécologie à l'âge de 60 ans ! Chez lui, rien ne se perd, tout se transforme et la nature fait son œuvre grâce à des méthodes ancestrales. À la clé : des économies et, surtout, des animaux en pleine forme.
Un documentaire passionnant qui, à travers les portraits de ces agriculteurs explorant de nouvelles pratiques agricoles destinées à s'adapter au changement climatique et à nous nourrir de manière plus vertueuse, offre une bouffée d'air pur.

Ces agriculteurs qui sèment pour un avenir meilleur dans «Zone Interdite»

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3 commentaires
  • Klakmuf

    le

    Il y avait sensiblement le même nombre de bisons dans les plaines américaines du temps des Indiens que de bovins d'élevage actuels aux Etats Unis. Leur pets étaient-ils parfumés?

  • BERNARD AZAM 1

    le

    Bonjour,
    Si cela vous intéresse je cultive des kiwis depuis 35 ans sans traitement pesticides. On respecte la nature et on produit un kiwi que l'on peut manger avec la peau. Vous pouvez voir une vidéo sur notre façon de travailler sur résilience food. kiwi kisses by the Sun

  • grain de sable

    le

    Ça a l’air très intéressant !

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