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La FNSEA maintient la pression sur le gouvernement avant le Salon de l’agriculture

Les dirigeants du premier syndicat agricole ont été reçus, mardi, par le premier ministre. Aucune décision n’a été annoncée. Le but était de s’assurer que les mesures promises pendant la crise étaient bien en cours d’avancement.

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Publié le 14 février 2024 à 07h46, modifié le 14 février 2024 à 08h56

Temps de Lecture 2 min.

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Le président des Jeunes Agriculteurs, Arnaud Gaillot (à gauche), et celui de la FNSEA, Arnaud Rousseau, lors d’une conférence de presse, après leur entrevue avec le premier ministre, Gabriel Attal, à Paris, le 13 février 2024.

J – 11 avant l’ouverture des portes du Salon de l’agriculture, à Paris. Le compte à rebours s’accélère et la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a décidé de remettre la pression sur le gouvernement. Un ultimatum entendu par le premier ministre, Gabriel Attal, qui a accepté de recevoir une nouvelle fois Arnaud Rousseau et Arnaud Gaillot, respectivement présidents de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA), mardi 13 février.

Le 1er février, les deux syndicats agricoles avaient annoncé la suspension du mouvement de contestation de leurs troupes après une réunion à Matignon, où le gouvernement s’était engagé à présenter un nouveau train de mesures à l’occasion du Salon de l’agriculture, qui se tiendra du 24 février au 3 mars. A mi-parcours, la FNSEA a exprimé son impatience. « Il nous semblait que le rythme n’était pas le bon », a déclaré M. Rousseau. « Après le coup de semonce du week-end, nous avons pu passer toutes les mesures en revue (…) avec le premier ministre », s’est pour sa part réjoui M. Gaillot.

L’éventail des sujets abordé a été large, avec notamment le plan Ecophyto, censé réduire l’usage des pesticides, mais combattu par la FNSEA – laquelle répète son mantra « Pas d’interdiction sans solution » –, le zonage qui doit fixer les espaces de non-traitement aux pesticides, le loup, le plan de soutien à l’élevage et la non-surtransposition des normes en France. Figuraient également à l’ordre du jour la loi sur les retraites agricoles, celle concernant les troubles de voisinage, la concrétisation des mesures d’urgence présentées le 26 janvier par M. Attal ou encore la modification de la loi EGalim.

A ce menu copieux s’ajoutait le projet de loi sur le renouvellement des générations en agriculture, qui avait été décalé et qui doit maintenant être prêt d’ici juin. « Il y aura sûrement besoin d’une autre enveloppe pour les transmissions d’exploitation. Nous ne pouvons pas la chiffrer aujourd’hui. Nous allons discuter avec Bercy », précise M. Gaillot.

Calendrier de rencontres régulier

Le ministère de l’économie avait estimé à 400 millions d’euros les mesures d’urgence. La FNSEA souhaite également l’inscription dans la loi de la souveraineté alimentaire, déclinée en « produire pour nourrir », selon les termes employés par M. Rousseau, et en un « volet compétitivité de la Ferme France ».

Comme il le fait traditionnellement avant le Salon de l’agriculture, le président de la République, Emmanuel Macron, devait recevoir les syndicats agricoles – la Confédération paysanne et la Coordination rurale, mercredi 14 février, et la FNSEA et les JA, la semaine du 19 février. « Nous allons interroger Emmanuel Macron sur le volet européen, pour connaître l’évolution du Pacte vert après sa rencontre avec Ursula von der Leyen [la présidente de la Commission européenne] et évoquer la directive sur les émissions industrielles », explique M. Rousseau.

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