Discipline à l’école : mais que veut vraiment Gabriel Attal ?

Le Premier ministre souhaite revoir le cadre disciplinaire à l’école primaire et mettre en place des sanctions éducatives plus précoces, sans préciser s’il parle du premier ou du second degré. Des déclarations assez floues qui jettent le trouble chez les enseignants et les personnels de direction.

Tout juste nommé Premier ministre, Gabriel Attal s'était rendu dans un collège d'Andrésy, dans le Yvelines, en compagnie de l'éphémère ministre de l'Éducation qui lui avait succédé rue de Grenelle, Amélie Oudéa-Castéra. Reuters/Alain Jocard
Tout juste nommé Premier ministre, Gabriel Attal s'était rendu dans un collège d'Andrésy, dans le Yvelines, en compagnie de l'éphémère ministre de l'Éducation qui lui avait succédé rue de Grenelle, Amélie Oudéa-Castéra. Reuters/Alain Jocard

    La restauration de l’autorité dans le cadre scolaire est affichée comme une priorité chez Gabriel Attal depuis sa nomination au ministère de l’Éducation nationale, le 20 juillet dernier. Un leitmotiv que celui qui est devenu, depuis, Premier ministre rappelle régulièrement. Ce dimanche 11 février, c’est dans une interview qu’il nous a accordée que le chef du gouvernement a plaidé à propos de l’école « pour des sanctions éducatives beaucoup plus tôt, sans attendre de convoquer un conseil de discipline ».

    Le locataire de Matignon souhaite « réfléchir à l’évolution du cadre dès le primaire alors que beaucoup d’enseignants (nous) disent constater des comportements problématiques dès le CM1 ou le CM2 ». Une formulation assez floue – que son entourage, sollicité, n’a pas pu préciser – et qui laisse planer le doute sur ses intentions.