Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Pêche : les années passent sans réelle amélioration, constate l'Ifremer

Biodiversité  |    |  F. Gouty

Malgré une légère amélioration par rapport à l'an dernier, l'état des populations de poissons pêchés en France continue de stagner. D'après les chiffres annuels de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) pour 2022, publiés ce mardi 13 février, 56 % des volumes débarqués par les pêcheurs hexagonaux au cours de l'année (347 000 tonnes au total, en légère augmentation) provenaient de populations dont l'exploitation est considérée comme « durable » (en opposition à « surpêchée »). En 2021, le chiffre correspondant a été revu à la hausse : 54 %, contre 51 % initialement. Les volumes de poissons issus de populations surpêchées ou effondrées restent au même niveau : entre 19 et 20 % pour les premières et environ 2 % pour les secondes.

Cette situation n'est évidemment pas homogène sur toutes les façades maritimes. Vers la mer du Nord, plus de 63 % des captures sont prélevés dans des populations jugées en « bon état », comme le hareng (Clupea harengus) ou la coquille Saint-Jacques (Pecten maximus). Au large de la Normandie et de la Bretagne, cette part est de 50 %. Cependant, les poissons de populations en « bon état » de conservation restent minoritaires dans les volumes de pêche dans le golfe de Gascogne (37 %) ou en Méditerranée (2,5 %) – bien que plus de la moitié des espèces pêchées dans cette région ne sont pas surveillées par l'Ifremer.

D'après les chercheurs, le ralentissement de cette amélioration pourrait être due à la fragilisation des « recrutements », c'est-à-dire du nombre de jeunes poissons en capacité de se reproduire passant entre les mailles des filets. Or, à l'heure actuelle, « dans le milieu naturel, on estime qu'environ seul un œuf sur 100 000 survivra jusqu'à devenir un poisson adulte », souligne Clara Ulrich, chercheuse et coordinatrice des expertises halieutiques à l'Ifremer.

Réactions1 réaction à cet article

bonjour,
le golfe de Gascogne fut un sacré buffet pour les sablais et Rochelais puis est arrivé l'Europe et les espagnols, il y a plus rien à gratter.
on peut bien couvrir d'éoliennes , le poisson qui s'en fout de ces moulins géants trouvera de quoi s'installer sans risquer de croiser un chalut !

pemmore | 14 février 2024 à 21h37 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Félix Gouty

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires