IA : pourquoi les entreprises ne peuvent pas se permettre d'attendre Contenu réservé aux abonnés
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Un an après ChatGPT, les entreprises un peu partout dans le monde sont encore très attentistes et prudentes dans leur utilisation de l'IA. Dans une Europe trop méfiante, les entreprises françaises sont plutôt plus confiantes, mais doivent accélérer.
Que serait Air France sans son appli, Ikea sans son site Internet ou Nike, la marque la plus suivie au monde sur Instagram, sans ses 306 millions de followers ? Pas question pour elles de revenir au « monde d'avant ». Pourtant, vingt-cinq ans après la révolution Internet, les entreprises hésitent encore à basculer dans le « monde d'après » que constitue l'intelligence artificielle générative. En fonction des continents, entre 4 % et 10 % des entreprises seulement l'utilisent « régulièrement », selon McKinsey. Or cette technologie, qui explose depuis un an avec le phénomène ChatGPT, le chatbot d'OpenAI, promet des changements au moins aussi systémiques que le Web dans les années 2000.
Globalement, la quasi-totalité des entreprises sont prudentes. 90 % des dirigeants attendent que le buzz de l'IA retombe pour s'en emparer, ou l'expérimentent à très petite échelle, selon un sondage du BCG auprès de 1.400 patrons dans le monde entier. « On est hyper fort sur les petits tests ! » plaisante Sylvain Duranton, coauteur de l'étude.
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