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Dans la Bibliothèque universitaire specialisée en droit de la faculté Jean Monnet de Paris Saclay
NICOLAS KRIEF POUR « LE MONDE »

La Grande Ecole du droit, parcours d’excellence et sésame pour l’international

Par 
Publié le 19 février 2024 à 05h30, modifié le 19 février 2024 à 14h37

Temps de Lecture 5 min.

De petites promotions, des soirées, une solidarité forte entre enseignants et étudiants, et du réseautage à volonté. La Grande Ecole du droit – GED pour les intimes – porte bien son nom. La faculté de droit de l’université Paris-Saclay, à Sceaux (Hauts-de-Seine), marie l’excellence académique de l’université avec les fondamentaux des établissements privés les plus prisés : esprit de corps, sélection stricte, ouverture à l’international.

Daphné Zeyer, 19 ans, a préféré la GED à une licence de droit à la Sorbonne ou à Assas, où elle était acceptée : « La GED, c’est le cursus parfait. En quatre ans, on a une formation en droit français et anglo-américain. La quatrième année est aménagée pour que nous puissions suivre en parallèle un LLM à l’étranger [Master of Laws, un diplôme de droit équivalent à un master 2 dispensé dans les universités anglo-saxonnes] qui nous assure l’accès aux très prisés masters en droit des affaires, précise-t-elle. Le tout en gagnant du temps puisque, en quatrième année, on valide également notre master 1. »

L’étudiante de deuxième année, représentante de sa promotion, affirme apprécier tout particulièrement l’esprit grande école de la formation : « Cette année, on a quatre visites de cabinet d’avocats prévues. On organise énormément d’événements interpromotions : soirées d’Halloween et de Noël, et prochainement un laser game. On a un système de filleuls. Chaque étudiant prend sous son aile un camarade de l’année suivante. » Elle salue l’investissement des alumni, qui viennent présenter leur parcours, faire des interventions, et ouvrent leur carnet d’adresses : « La GED, c’est comme une grande famille. C’est pour toujours. »

Solide réputation

En quinze ans d’existence, la GED s’est taillé une belle place dans l’offre foisonnante des formations en droit, qui figurent parmi les licences les plus demandées sur Parcoursup. Elle reçoit chaque année plus de 700 demandes, qui sont triées sur le volet : seuls trente candidats sont retenus. Une fois diplômés, ils sont aussi bien convoités par les grands cabinets en droit des affaires que par les sociétés de conseil ou encore les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), affirme le codirecteur de la GED, Pierre Delassis : « L’école a forgé sa réputation par sa capacité à envoyer des promotions entières à l’étranger en LLM. Des entreprises comme Google, des sociétés de conseil comme EY, des cabinets comme FreshFields ou Linklaters viennent frapper à notre porte. »

Les métiers du droit, et notamment du droit des affaires, se diversifient et s’internationalisent, complète Véronique Magnier, directrice de la Grande Ecole du droit, à l’origine de ce projet : « En droit des affaires aujourd’hui, les contrats sont rédigés en anglais. Quand on va sur du contentieux, on travaille rapidement avec des clients à l’étranger et on atteint les limites du droit français. Les futurs juristes doivent acquérir des compétences au-delà de la technique pure. Ils doivent savoir adapter leur savoir-faire dans un environnement économique et juridique en constante évolution. »

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