Se former au numérique en 2024 : état des lieux d’un secteur qui offre de belles perspectives d’emploi

En quoi le numérique est-il un secteur toujours aussi dynamique en 2024 ? Quels sont les métiers les plus recherchés par les entreprises, et comment répondre aux compétences attendues sur le marché de l’emploi ?

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De nombreux candidats font le choix de rejoindre les métiers du numérique en suivant un parcours de reconversion professionnelle. © gstockstudio - stock.adobe.com

Le numérique, un secteur porteur, dynamique et qui recrute en 2024

Alors que l’année 2023 a été marquée par l’essor de l’IA générative (ChatGPT, Midjourney…) et de la montée en puissance du numérique responsable, le secteur a enregistré une croissance de 6,5 %, selon les chiffres communiqués par Numeum. Le syndicat professionnel des entreprises du numérique en France évalue la taille du marché à 66,2 milliards d’euros en 2023. Cette belle dynamique l’est encore plus au regard de l’économie française, dont le PIB a progressé de 0,9 % l’an dernier.

Ces chiffres montrent que ce secteur a enregistré sept fois plus de croissance que l’économie française, analyse Thibaut Gemignani, directeur général de l’organisme Fitec, qui permet de développer ses compétences ou de se reconvertir dans les métiers du numérique.

Et les perspectives restent positives, avec une croissance du secteur estimée à 5,8 %, selon Numeum, pour un marché qui devrait atteindre les 70 milliards d’euros en 2024, tandis que l’économie française devrait ralentir autour de 0,8 % environ.

Même si l’on constate un léger ralentissement de la croissance du numérique, en passant de 6,5 % à 5,8 %, elle reste toujours beaucoup plus importante que celle de l’économie française. C’est la raison pour laquelle nous pouvons dire que ce secteur continue d’être largement porteur sur le territoire national en 2024.

Du côté des emplois, le nombre de postes dans le numérique a augmenté de plus de 6 % entre 2018 et 2021, « soit près de trois fois plus que la moyenne observée pour les autres secteurs », indique l’Institut Montaigne. Les besoins en talents du numérique restent toujours très importants, puisque 1,6 million d’emplois est à pourvoir à l’horizon 2030, afin de répondre aux besoins en recrutement des entreprises du secteur, en particulier dans la conception, le développement et la maintenance de produits numériques.

Que l’on se place du point de vue de la croissance du secteur ou de celle du taux des emplois, le secteur du numérique reste toujours très dynamique, confirme le directeur général de Fitec

Et pour réduire la pénurie des talents dans ce secteur, 845 000 professionnels devront bénéficier de formation dans ce domaine, d’après l’Institut Montaigne. Ce qui équivaut à 130 000 nouveaux talents supplémentaires à former d’ici à la fin de cette décennie en vue de résoudre les fortes tensions rencontrées par les acteurs de l’écosystème sur le marché de l’emploi. Avec 70 000 profils qui ont rejoint en 2022 ces métiers, il faudrait ainsi doubler le nombre de personnes formées chaque année d’ici à 2030.

Nous constatons que, structurellement, le numérique va continuer d’avoir besoin de nombreux talents pour répondre aux besoins des entreprises qui recrutent dans ce domaine. C’est la raison pour laquelle c’est une très bonne idée pour tous les futurs professionnels de se former dans les métiers du numérique en 2024 car, quelle que soit la conjoncture et malgré le ralentissement économique actuel, les perspectives sont très positives dans ce secteur.

Les 5 domaines qui recrutent le plus dans le numérique en 2024

En 2024, les leviers de croissance dans le numérique devraient s’articuler autour des activités du cloud, dont le marché devrait peser aux alentours des 20 milliards d’euros (18,6 milliards d’euros en 2023), de la data et de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité, mais aussi du numérique responsable, pour guider les entreprises dans l’amélioration de leur impact sociétal et environnemental, d’après Numeum.

Pour Fitec, organisme de formation spécialisé pour l’emploi vers les métiers du numérique, voici la liste des 5 domaines les plus tendus. Ils correspondent aux besoins concrets remontés par les entreprises qui recrutent le plus de candidats :

  1. La cybersécurité : pour répondre aux forts besoins en recrutements attendus en 2024 face à l’explosion des cyberattaques qui touchent toutes les organisations, avec notamment des postes très recherchés comme celui d’analyste cybersécurité. « Ce type de profil est compliqué à trouver sur le marché parce que les entreprises recherchent des candidats dits « habilitables », c’est-à-dire avec un casier vierge, ayant la nationalité française, pour des questions de sécurité. »
  2. La transformation numérique des entreprises : avec des métiers de chefferie de projet de type AMOA (assistance à maîtrise d’ouvrage) pour les ESN, ou celui de product owner pour les clients finaux. « Le PO joue un rôle clé au sein des entreprises, car il a pour objectif de conduire la transformation numérique tout en étant le porte-parole de la voix de l’utilisateur. » Autres besoins relevés : des postes de consultants spécialisés dans la mise en place d’outils de type ERP, CRM, SIRH…
  3. La conception et le développement : avec le trio phare des professions de la data, à savoir le data analyst, le data engineer et le data scientist, et, du côté du développement web, de forts besoins en recrutements sur la fonction de développeur web, qui reste le métier n°1 en termes d’offres d’emploi. Sans oublier les testeurs QA (pour quality assurance), qui accompagnent les développeurs en veillant à la qualité des produits conçus.
  4. Les systèmes et réseaux : pour garantir la maintenance des systèmes informatiques des entreprises, avec une montée en puissance des profils de techniciens « de niveau 2 », ainsi que des administrateurs systèmes et réseaux. « Ce sont eux qui s’assurent que l’ensemble du réseau informatique de l’entreprise est opérationnel. » Autres besoins en systèmes et réseaux : les administrateurs DevOps « qui sont chargés de gérer le réseau de développement de leur organisation ».
  5. Le business development : avec des profils de « BizDev » certes moins techniques, « mais qui sont aussi très recherchés par les recruteurs sur des demandes orientées IT », pour soutenir le développement des activités tech.

Chez Fitec, nous proposons des programmes adaptés sur ces 5 grands axes, qui représentent les besoins majeurs des entreprises en recrutement cette année. Nous répondons à leurs demandes grâce à des formations orientées métiers, avec un taux de retour à l’emploi de 85 %.

Découvrir les formations de Fitec dans le numérique

L’importance de la reconversion pour répondre à l’évolution des compétences attendues dans le numérique

Mais comment répondre aux demandes des entreprises qui recrutent ces profils dans le numérique, avec une pyramide des âges qui vieillit et une durée du travail qui tend à s’allonger ? Comment parvenir à attirer les « talents cachés », c’est-à-dire celles et ceux qui n’auraient pas eu le réflexe de s’orienter dans cette voie dès le début de leur parcours ? La reconversion représente le dispositif idéal pour ces nombreux candidats avec un secteur qui regorge d’offres d’emploi et qui offre des salaires attractifs.

Faire le choix d’une reconversion en s’engageant dans le secteur du numérique constitue une réelle chance d’élever son niveau de vie, comme nous le racontent régulièrement tous nos alumni. Il s’agit pour beaucoup d’entre eux d’une véritable ascension professionnelle par rapport au potentiel qu’ils pouvaient avoir sur leur précédent poste.

Cette « ascension professionnelle » grâce à la reconversion dans les métiers du numérique est qui plus est facilitée que les compétences attendues par les recruteurs ont évolué ces dernières années, avec une importance désormais égale accordée aux hard skills (ou savoir-faire technique) comme aux soft skills (ou savoir-être). Ces qualités humaines incluent notamment la capacité à communiquer, à savoir fédérer des collaborateurs autour d’un projet, à échanger à l’oral comme à l’écrit, mais aussi l’ouverture d’esprit, la polyvalence, l’adaptation… D’autant que, la plupart du temps, ces soft skills sont déjà l’apanage des futurs professionnels du web.

S’ils disposent déjà des soft skills adaptées, ils ont une partie du chemin qui est déjà faite, constate le directeur général de Fitec. Même s’il leur faudra encore acquérir l’ensemble du bagage technique requis, cette « avance » sur les compétences comportementales va les aider au cours de la formation et pour s’intégrer au sein de leur entreprise. Il faut casser le cliché du geek au profil mathématique et pas très empathique : les recruteurs recherchent bien au contraire des candidats qui savent communiquer et avec un bon sens du relationnel.

Les formations de Fitec dans les métiers du numérique veillent au bon équilibre entre l’apprentissage des compétences techniques et des qualités humaines attendues par les recruteurs. Leur atout : la plupart des entreprises avec lesquelles l’organisme collabore rencontre les candidats en amont des cursus en reconversion, dans le cadre du dispositif de la préparation opérationnelle à l’emploi individuel (POEI). Ces intentions d’embauche garantissent aux apprenants un emploi à l’issue de leur parcours avec Fitec.

L’émergence du no code et du low code dans les métiers de la conception et du développement illustrent parfaitement ce phénomène, où la compétence purement technique devient moins importante lors d’un processus de recrutement. C’est désormais l’intégration d’un savoir-faire au service de la collaboration et de la transformation des entreprises qui va permettre aux futurs talents de faire la différence.

Autres avantages des formations proposées par Fitec dans le numérique : des sessions courtes et intensives, ouvertes à tous, et qui incluent un accompagnement avec un formateur. Ce dernier va guider et booster les apprenants tout au long de leur apprentissage vers la réussite de leur projet professionnel. Les promotions sont composées de 10 à 15 personnes, avec des cours synchrones, sur un rythme de 70 % en distanciel et 30 % en présentiel. Le directeur général de Fitec conclut : « il y a des moments de vie importants au sein de chaque promo, au cours desquels chacun a besoin de se retrouver pour échanger, partager et réaliser des travaux de groupe ».

Se reconvertir dans le numérique avec Fitec

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