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JO 2024 : comment le breaking se prépare à mettre Paris en battle

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JO Paris 2024dossier
Pour sa première apparition aux JO, le breaking se prépare pour l’événement, notamment sur un point essentiel : la création de la bande-son de la compétition.
Le breaker français Dany Dann, qui sera présent aux Jeux olympiques de Paris, durant sa prestation à la Red Bull BC One, à Roland Garros le 21 octobre 2023. (Martin Lelievre/AFP)
publié le 8 mars 2024 à 13h48

En août, il entrera dans la danse : le breaking fera ses grands débuts aux Jeux olympiques, cinquante ans après sa création dans les quartiers de New York. Plus connu sous le nom de breakdance auprès du grand public, expression très peu utilisée et un peu rejetée par ses pratiquants, ce sport inventé aux débuts du hip-hop consiste à danser sur de la musique en affrontant d’autres danseurs dans des battles (deux danseurs s’exécutant sur la même musique). Il obtiendra ainsi ses lettres de noblesse en rejoignant la plus prestigieuse des compétitions sportives, au même titre que le surf, le skateboard et l’escalade, il sera sport additionnel pour ces Jeux.

En coulisses, le Comité international olympique ainsi que la Fédération mondiale de danse sportive s’activent donc depuis plusieurs mois pour organiser l’événement. Notamment sur un point précis : la bande-son de la compétition. Elément essentiel de ce sport, la musique a en réalité donné indirectement naissance au breaking, puisque le nom même de cette pratique fait référence à un passage précis d’un morceau de musique : le «break». Soit un passage, au milieu d’un morceau, durant lequel ne subsistent que la rythmique et les basses. «Le b

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