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Emplois

Le contrat d’engagement jeune en quête de souplesse

Publié le 06/03/2024 • Par Rouja Lazarova • dans : France

Le point sur le contrat d'engagement jeune
Frank Gärtner - AdobeStock
Des effectifs nombreux, une insertion à long terme dans l’emploi pas assez pérenne, tel est le bilan des deux ans du CEJ.

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Lancé le 1er mars 2022 en remplacement de la garantie-jeunes, le CEJ avait un objectif quantitatif et un qualitatif d’insertion durable dans l’emploi des 16 à 25 ans. Le premier est atteint : le 8 novembre 2023, 540 413 contrats avaient été signés depuis le début du dispositif, selon le rapport d’étape du COJ, répartis entre Pôle emploi, désormais France Travail (environ 192 918), et les missions locales (347 495).

Résultats à nuancer

En revanche, l’atteinte de l’objectif qualitatif suscite des débats. Le COJ rappelle que, en novembre 2023, 60 % des jeunes du CEJ avaient un emploi durable (CDI ou CDD de plus de six mois). Ce sont les chiffres de France Travail, basés sur les jeunes inscrits à Pôle emploi. La seule donnée connue pour les missions locales, c’est 24 % de sorties en emploi durable. « Nous n’avons pas les mêmes publics. Les nôtres sont les plus en difficulté. Nous avons 15 % de mineurs, 51 % de non-diplômés, des jeunes avec de nombreux freins », souligne Stéphane Valli, président de l’Union nationale des missions locales.

Il se dit néanmoins très satisfait du CEJ et des missions locales qui atteignent globalement leurs objectifs. Et évoque les perspectives, en accord avec les préconisations du COJ : remobiliser les entreprises localement. « Nous souhaitons également qu’une commission dédiée aux jeunes soit instaurée dans chacun des comités locaux de France Travail, régional, départemental et ­infradépartemental », insiste-t-il.

« C’est une vraie avancée par rapport à la garantie-jeunes qui était monolithique, avec son cahier des charges national. Le cadre est plus souple pour proposer des parcours calés sur les besoins des jeunes », estime ­Karine ­Bugeja, directrice générale de Lille Avenirs, association qui anime la mission locale, la maison de l’emploi et le plan local pour l’insertion et l’emploi de Lille.

La mission locale a créé plusieurs parcours, pour les jeunes qui n’ont aucun projet professionnel, ou pour ceux qui, au contraire, savent ce qu’ils veulent faire. Elle a décliné un CEJ entreprenariat et un CEJ social. Karine Bugeja soulève cependant l’un des « gros défauts » du dispositif : le temps consacré à la saisie des activités hebdomadaires dans l’outil métier Milo. « Le temps administratif est estimé à 30 %, c’est énorme », affirme-t-elle.

Et d’ajouter que cette obligation d’activités justifiées et contrôlées met conseillers et jeunes dans une logique court-termiste. « On ne compte pas dans ces activités le temps de réflexion. On avance dans son parcours le nez dans le guidon. Cela crée du stress chez les jeunes, certains nous amènent des certificats médicaux pour justifier une absence », relate-t-elle.

Enfin, elle pointe le fait que certaines « solutions structurantes », comme les écoles de la deuxième chance ou les formations qualifiantes, entraînent une perte de revenus pour le jeune.

Problèmes de mobilité

Si, à Lille, l’offre de service proposant des ateliers et des activités aux jeunes est abondante, grâce à un réseau d’une cinquantaine de partenaires, la question est bien plus épineuse dans les territoires ruraux et leur problématique récurrente des mobilités.

« Sur la phase collective de trois semaines, on peut financer des taxis collectifs avec des fonds de l’Etat. Mais après, cela devient difficile. Dans les campagnes, on ne compte que sur nous », témoigne Marie ­Rondwasser, directrice de la mission locale du ­Chinonais, (plus de 80 communes). En 2024, un fourgon aménagé en bureaux va sillonner le territoire pour rencontrer les jeunes.

« Il faut simplifier les démarches administratives pour l’entrée en CEJ »

Estelle Latarche_6195870

Estelle Latarche, directrice de la mission locale du nord-Meusien qui Intervient sur 8 intercos dont une communauté d’agglomération, 86 100 hab.

« Depuis début 2023, nous assurons un coaccompagnement des jeunes les plus vulnérables avec l’Association meusienne d’infor­mation et d’entraide, qui a gagné l’appel à projets pour les contrats d’engagement jeune – jeunes en rupture. Même si l’on travaillait déjà ensemble, nous avons dû formaliser ce partenariat, articuler et coordonner nos actions afin qu’elles soient plus lisibles pour les intéressés. Nous sommes enfin en vitesse de croisière. L’association accompagne sur le volet social, nous sur le volet professionnel.

Il faut simplifier les démarches administratives pour l’entrée en CEJ. Nombre de jeunes n’ont pas de carte d’identité à jour, ni de compte en banque, cela doit être effectué en amont du CEJ. Il faudrait adapter l’obligation de quinze heures d’activités hebdomadaires. On doit ­donner au ­dispositif de la ­souplesse, voire de progressivité. »

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