Nicolas Baverez: «L’Europe exclue de la course à l’intelligence artificielle»
CHRONIQUE - Face à la spectaculaire accélération du développement de l’IA, l’Europe est marginalisée dans l’innovation mais tente malgré tout de s’imposer en termes de régulation.
La technologie est la clé du XXIe siècle et l’intelligence artificielle (IA) constitue sa nouvelle frontière. Elle constitue par excellence une innovation de rupture parce qu’elle bouleverse la maîtrise et l’acquisition des connaissances et qu’elle touche tous les secteurs d’activité. Depuis l’irruption de ChatGPT, elle connaît une spectaculaire accélération sous la forme d’une triple course de vitesse. Les sept géants qui dominent l’oligopole de la technologie aux États-Unis s’affrontent pour conquérir son leadership. Les États-Unis et la Chine sont entrés dans une confrontation féroce pour la maîtrise des puces, qui tourne à l’avantage des États-Unis. L’Europe est marginalisée dans l’innovation mais tente de s’imposer en termes de régulation, avec l’entrée en vigueur, le 7 mars, du Digital Markets Act, voté en juillet 2022.
En quelques mois, l’intelligence artificielle est passée du stade du développement à la réalité, s’affirmant comme la révolution technologique la plus puissante et…
Georges Souriey
le
Aucune régulation n'a jamais tenu face à un marché "libre".
Aetius 8
le
Avec les écologistes, l’Europe à préféré la Bêtise Naturelle à l’Intelligence Artificielle !
Frederic bernard 1
le
Bah oui, comme e tout depuis 40 ans. Qui du Minitel. Et vive la gauche!!!