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«Nous sommes en guerre»: la colère des ostréiculteurs de Marennes-Oléron

Les «infections alimentaires collectives» de Noël et de la Saint-Sylvestre ont brouillé les cartes et douché l’optimisme des ostréiculteurs de Marennes et de l’île d’Oléron. PHILIPPE LOPEZ/AFP

DÉCRYPTAGE - Bien qu’épargnés par le norovirus, ils subissent la défiance des consommateurs: leurs ventes ont baissé de 50 % depuis les fêtes de fin d’année.

Saintes (Charente-Maritime)

«Nous sommes confrontés à l’une des plus graves crises de notre histoire», affirme Philippe Morandeau, un ostréiculteur oléronais, président du Comité régional de la conchyliculture (CRC) en Charente-Maritime. Emblèmes du département, les huîtres Marennes-Oléron enregistrent une baisse des ventes de 50 % depuis les fêtes de fin d’année qui ont occasionné de multiples cas de gastro-entérites aiguës. Épargnés par le norovirus ayant frappé - entre autres - le bassin d’Arcachon (Gironde), la Manche et le Calvados, les 670 ostréiculteurs subissent pourtant la défiance des consommateurs.

Ces professionnels pensaient tirer leur épingle du jeu grâce à leurs claires ostréicoles où sont affinées plus de 40.000 tonnes d’huîtres chaque année - près de 45 % de la production nationale. Ces bassins d’eau de mer spécifiques à la Charente-Maritime permettent de confiner les huîtres et de limiter toute infection au norovirus propagé par les réseaux d’eaux usées et les stations d’épuration…

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1 commentaire
  • Pigeon solidaire

    le

    La moindre des choses est qu’il mettye en place des prélèvements pour détecter ces bactéries. Meme si cest de leur fait. Donc si ils sont responsables

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