L’OFB, cette police de l’environnement qui cristallise la colère des agriculteurs
ENQUÊTE - La pression des contrôles de l’Office français de la biodiversité est au centre des récriminations des agriculteurs. Les inspecteurs, eux, se sentent stigmatisés et dénoncent un «OFB bashing».
Contrôles inopinés dans les fermes, agents armés, injonctions contradictoires… L’Office français de la biodiversité (OFB), chargé de la bonne application des normes environnementales, est la cible des agriculteurs mobilisés depuis deux mois. Une trentaine de bureaux départementaux de cet établissement public a fait l’objet de tags, d’épandage de fumier ou de dépôt de pneus de la part des paysans en colère.
À Dijon, les prénoms de deux agents ont même été inscrits sur le bâtiment public, accompagnés de la mention «mutation». De quoi susciter l’indignation des agents de l’OFB, notamment les 1700 inspecteurs assurant la police de l’environnement. «On se sent stigmatisés. Les prénoms d’inspecteurs ont été mis en pâture sur les bâtiments publics, dont 30 ont été dégradés par des agriculteurs, dénonce Éric Gourdin, secrétaire général Unsa-Écologie, membre du Conseil d’administration de l’OFB. On est humiliés, on ne sait pas comment on va faire pour retourner faire les contrôles dans les exploitations…
yetslangts
le
Encore des fonctionnaires dont la moitié suffirait largement..Belles économies à faire
GERARD.
le
OFB, fbo ... une lettre et on retourne à des "pratiques" bien connues, que les écologistes utiliseront, car "avec l'écologie on ne négocie pas" dixit rousseau.
HApa44
le
Ils pourraient aller jouer les gros ,bras dans les banlieues et contrôler si les dealeurs de drogues déclarent tous leurs revenus.... je rigole, on ne va quand même pas les mettre en situation dangereuse.