Sciences : sortir de la peur de l'échec Contenu réservé aux abonnés
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Plutôt qu'un symptôme générationnel, le désamour des jeunes pour les sciences au lycée comme dans le supérieur serait dû à la pédagogie, estime Laurent Champaney.
Par Laurent Champaney (Directeur général de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers)
A l'heure où bien maîtriser les limites des enjeux physiques du monde qui nous entoure semble vital, on constate une désaffection toujours plus grande des jeunes pour l'apprentissage des sciences.
Avec la dernière réforme du baccalauréat, qui a supprimé la filière scientifique d'excellence ouvrant les portes les plus convoitées de l'enseignement supérieur, cet effet est encore plus marqué. Et la désaffection est encore plus forte chez les jeunes femmes et encore plus visible dans les milieux les moins favorisés.
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