Chacun leur tour, ils ont repris l’annonce, telle une incantation. Avant de laisser au suivant l’éventuelle mise en œuvre. L’ancienne Première ministre Elisabeth Borne a été la première à s’engager à doubler le temps de cours consacrés à l’enseignement moral et civique (EMC) au collège. Puis il y a eu son ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye. Puis le successeur, Gabriel Attal, ensuite promu à Matignon. Même le président de la République, tout à son «réarmement civique» décrété «dès l’enfance», l’a affirmé mi-janvier : l’EMC, cette «matière essentielle» pour la jeunesse, devrait profiter de moyens décuplés. Soit plus de temps en classe et l’appui des «grands textes fondateurs de la nation».
Le 20 janvier, Attal, en déplacement dans le Rhône, a déclaré vouloir faire de l’EMC, jusque-là enseignée par les profs d’histoire-g