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7 agents de catégorie A sur 10 se disent impliqués dans leur métier

Près de 8 agents publics interrogés sur 10 citent la mission proposée et le sens comme critères déterminants pour un poste dans la fonction publique. Sur le quart d’agents se disant démotivés, 60 % pointent le manque de reconnaissance, devant l’insuffisance de la rémunération.

L’Ifop a mené une consultation pour Acteurs publics et Cegid auprès des agents publics (dont 74 % issus de la catégorie A) afin de mettre au jour leur vision sur leur carrière et leur ressenti au travail. La diversité est grande au sein des métiers du secteur public, mais il est possible de déceler certaines tendances de fond.

Concernant les critères déterminants pour donner du sens à un poste dans la fonction publique, les trois quarts des personnes interrogées citent la mission proposée et son sens (78 %, dont 82 % dans les collectivités territoriales), suivie de loin par l’engagement dans un service public (38 %) et les perspectives de carrière (36 %). Dès lors, il apparaît que c’est moins l’engagement au service de la puissance publique que le contenu des tâches propres au métier qui donnent son sens à un poste.

Le niveau d’implication dans son métier est particulièrement élevé (70 % des interviewés se disent impliqués dans leur métier, 72 % chez les agents de catégorie A). Les plus démotivés sont ceux travaillant dans l’administration hospitalière (28 %), les domaines d’interventions de support comme l’informatique (33 %) et les fonctionnaires de catégorie C (31 %)

Le manque de motivation est justifié par la plupart des interviewés par le manque de reconnaissance de leur travail (60 %, dont 68 % dans les collectivités territoriales), ­l’insuffisance de la rémunération (48 %, dont 64 % chez les fonctionnaires de catégorie C).

À l’inverse, ceux qui sont impliqués dans leur métier citent d’abord le contenu et la teneur des tâches au quotidien (56 %, dont 65 % chez les contractuels) et l’ambiance entre collègues (46 %, 61 % chez les moins de 35 ans).

La mesure de la motivation et de l’engagement n’est cependant pas entreprise par la plupart des organisations : la plus grande partie des interviewés disent ne pas avoir eu l’occasion de répondre à un questionnaire concernant ces enjeux (69 %, mais seulement 56 % parmi les contractuels).
 

Attrait de la personnalisation

 

Les offres d’emploi – sujet connexe aux parcours de carrière – proposées sur différents sites en ligne provoquent plusieurs réactions. Sept personnes sur 10 (69 %) estiment que les sites d’offres d’emploi devraient avoir la capacité d’évaluer les compétences des candidats pour pouvoir leur proposer des offres auxquelles ils n’auraient pas pensé, ainsi que l’ajout de recommandations personnalisées en lien avec le parcours (69 %). Les réponses prédominantes montrent un désir pour la personnalisation des offres d’emploi propres à chaque parcours.

Les moyens pour le faire divisent néanmoins, puisque près de la moitié des interviewés ne seraient pas à l’aise avec des recommandations faites par une intelligence artificielle (41 %, dont 51 % parmi les fonctionnaires de catégorie B) tout en sachant que la grande majorité (72 %) exprime son mécontentement face aux parcours de carrière proposés par son organisation.
 

Quant à l’intégration à un nouveau poste, parmi les actions proposées, les plus indispensables sont : le parcours de formation adapté (61%) et le programme de parrainage avec un pair (50%) beaucoup plus que le cycle d’intégration RH (27%).

La formation au travail gagnerait aussi en personnalisation puisque près de 7 personnes sur dix (68%) estiment que des recommandations personnalisées amélioreraient l’expérience du parcours de formation.

 

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Club des acteurs publics

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