Coût du travail : pourquoi l’inquiétude des patrons grandit
DÉCRYPTAGE - Alors que l’économie française doit monter en gamme, les hautes rémunérations ne sont pas compétitives.
L’heure est à la diète, et la cure s’annonce sévère. Pris en tenaille entre une dette et un déficit élevés d’un côté et une croissance atone de l’autre, la France entame une douloureuse revue en profondeur de son train de vie. Bercy a déjà réparti 10 milliards d’annulations de crédits entre les différents ministères pour cette année, et a annoncé 20 milliards de plus d’économies pour 2025. Au détour d’une petite phrase, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a indiqué qu’il allait se pencher pour cela sur les dispositifs de formation professionnelle, les aides au secteur du cinéma, l’absentéisme dans la fonction publique ou encore… les aides aux entreprises. Il n’en fallait pas davantage pour faire sursauter le patronat. « Dans cette recherche d’économies, les entreprises ne doivent pas être prises pour cibles », a averti une nouvelle fois le président du Medef, Patrick Martin, interrogé par La Tribune du dimanche.
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Electeurs-libres
le
« Politiquement compliqué à assumer « C’est pas le boulot des politiques de savoir gérer ce qui est « politiquement compliqué « ? Sinon à quoi servent-ils ?
La fiscalisation des charges (qui n’ont de « patronales » que le nom car elles sont intégrées dans la négociation du salaire et donc en fait payées par les employés) créé la confusion des responsabilités, d’où il ne peut sortir rien de bon.
an.co
le
Le coût du travail ? Il vaudrait mieux dire le coût des TAXES sur le travail ! L'Etat engloutit plus de la moitié du salaire entre plvt des salariés et de l'employeur...Au final, les français ne sont pas du tout les mieux payés !
On se demande d'ailleurs comment Macron a créé tant de dettes alors que l'Etat ponctionne autant entre impôts et taxes et qu'écoles, hôpitaux, armées, etc..sont délabrés, que les avantages sociaux reculent, etc..Il en a fait quoi du pognon, Macron ??
Strelnikov
le
La France est un maquis de TPE. Ces TPE ne sont pas soumises à la concurrence elles sont franco-françaises. Alors le coût est principalement supporté par des clients français. Ceci explique la balance commerciale fortement déficitaire car les entreprises françaises n'ont pour la plupart rien à vendre à l'international.