La tension remonte sur le front agricole Contenu réservé aux abonnés
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La crise agricole ne trouve pas son dénouement politique. La rencontre prévue ce mardi avec le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, a été repoussée sur la base d'un désaccord entre l'Elysée et les syndicats. La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs demandent la prise en compte des 62 mesures annoncées par le Premier ministre, Gabriel Attal.
Par Marie-Josée Cougard, Dominique Chapuis, Solenn Poullennec
La crise agricole peine à trouver son dénouement. La colère sur le terrain, notamment dans le sud de la France où elle a fait son lit, ne demande qu'un prétexte pour s'enflammer à nouveau. La sécheresse, la crise viticole, la maladie hémorragique bovine qui n'en serait qu'aux prémices… Plus au nord du pays, l'ouverture des frontières européennes à la concurrence implacable des exportations ukrainiennes de volailles , de blé, d'oeufs… nourrit l'incompréhension et les plus vives inquiétudes. Les inondations font monter la pression.
C'est dans ce contexte que l'Elysée a annoncé l'annulation de la rencontre prévue ce mardi avec Emmanuel Macron, « faute de consensus entre les différents syndicats sur les quatre ou cinq mesures » que le chef de l'Etat voulait « conclusives ».
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