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Un Français sur trois pourrait devenir travailleur social, selon un sondage de l'Unapei

Black man, caregiver speaking or old woman in wheelchair talking or supporting in homecare rehabilitation. Medical healthcare or happy male nurse nursing or helping elderly patient with disability

Plus d’un Français sur trois s’intéresse aux métiers de l’accompagnement du handicap, soit pour prendre soin des personnes (37 %), développer leur autonomie (34 %) ou aider leurs familles (38 %).

Crédit photo Wesley JvR/peopleimages.com - stock.adobe.com

Mais il y a des freins ! Dans l’objectif de recueillir le sentiment des Français sur les professions du prendre soin, l’Unapei a lancé, en février 2024, un sondage via OpinionWay. Les résultats viennent d’être publiés ce mardi 19 mars : si 69 % des Français interrogés sont intéressés par au moins une des professions du secteur, seulement un sur trois souhaiterait exercer un métier du médico-social. 

Qui veut devenir travailleur social et pourquoi ? Grosso modo, un Français sur trois. L'enquête d'opinion de l'Unapei traduit le faible attrait des professions sociales. Mais les valeurs du secteur sont appréciées et reconnues des personnes sondées. 

  • 45 % des Français pourraient s’y intéresser pour exercer un métier qui ait du sens, 42 % pour avoir le contact humain.
  • Les femmes, plus motivées que les hommes (73 % contre 65 %), sont attirées par les métiers d’aide médico-psychologique (40 % contre 29 % des hommes), d’éducateur spécialisé (39 % contre 31 %), de psychologue (39 % contre 31 %),
  • Les métiers de l’accompagnement et de l’aide en santé mentale passionnent davantage les moins de 35 ans : 44 % signifient leur intérêt pour le métier d’éducateur spécialisé (33 % chez les 35 ans et plus), 44 % pour celui de psychologue (contre 32 %) et 43 % pour celui d’aide médico-psychologique (contre 32 %).

Quels métiers suscitent le plus de vocation ? L'engouement des Français est « en demi-teinte ». 

  • Les métiers de l’accompagnement tels qu’éducateurs spécialisés (36 %) et moniteur-éducateur (32 %), ou bien ceux de la santé mentale comme psychologue (35 %) ou aide médico-psychologique (34 %) pourraient chacun plaire à, à peine, un Français sur trois.
  • Mais plus d’un Français sur trois s’intéresse aux métiers de l’accompagnement du handicap, soit pour prendre soin des personnes (37 %), développer leur autonomie (34 %) ou aider leurs familles (38 %).

Quels sont les freins ? Ils sont nombreux. « Ce n’est pas le sens du métier qui fait peur ou qui n’intéresse pas, ni les missions fondamentales comme le démontre ce nouveau sondage, mais bien les conditions d’exercice », explique Luc Gateau, président de l’Unapei.

  • Chez 40 % des Français, le salaire et les conditions de travail difficiles sont aujourd’hui les principaux freins à se lancer dans ce type de carrière.
  • 30 % des Français ont par ailleurs le sentiment que ces métiers souffrent d’un manque de reconnaissance, 28 % d’un manque de moyens humains et financiers, et 20 % d’une incompréhension générale face aux difficultés.
  • Enfin les personnes interrogées estiment que ces professions sont synonymes d’horaires contraignants (36 %) ou sont trop physiques (29 %).
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